Il y a mois d’un an, Atos Origin croulait sous une dette de 600 millions d’euros, faisant craindre le pire. Quelques mois après, la situation s’est franchement améliorée, fait assez rare pour être noté.
Fin 2002, la dette nette du groupe est ainsi passée à 440 millions d’euros soit une amélioration de 160 millions. Elle s’explique par l’amélioration du fond de roulement et par une série de cessions d’actifs pour un montant de 100 millions. Suppressions d’emplois Par ailleurs, malgré un contexte économique peu porteur, la marge d’exploitation progresse légèrement (8,7% contre 8,6%). « Des résultats solides », estime son p-dg malgré un chiffre d’affaires en léger repli. Pourtant, ces résultats ne doivent pas cacher des prévisions toujours aussi pessimistes. L’activité ne devrait croître que modestement. Du coup, pour maîtriser ses coûts, Atos devra continuer à licencier: 1.344 suppressions de postes sont prévues après les 1.489 en 2002 (sur 28.000 salariés).
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