Avaya va terminer l’année plus sereinement qu’elle ne l’a commencée. Déclaré en faillite en début d’année, l’équipementier et fournisseur de solutions de communication avait été placé sous la protection du Chapitre 11 aux Etats-Unis.
Après un premier plan de restructuration proposé en avril dernier et accepté en août, le tribunal fédéral des faillites du district sud de New York a validé la semaine dernière le deuxième programme de réorganisation proposé par Avaya.
Cette validation devrait permettre à l’entreprise de sortir de son processus de restructuration avant la fin de l’année.
« Dans les semaines à venir, Avaya sortira de ce processus plus fort que jamais et positionné sur un succès à long terme, avec la flexibilité financière pour créer encore plus de valeur pour nos clients, partenaires et actionnaires », annonce Jim Chirico, P-DG de la firme de Santa Clara.
Outre la recherche de désendettement massif, le plan en question passe par une stratégie de sortie de l’activité équipementier pour accentuer les développements logiciels et services.
L’entreprise née en 2000 d’une division de Lucent Technologies a d’ailleurs revendu ses solutions switch Ethernet, routeurs, réseaux sans fil, système d’administration et contrôle d’accès, ainsi que l’architecture SDN, à Extreme Networks.
Aujourd’hui, Avaya a réduit sa dette consolidée de moitié (2,92 milliards de dollars à long terme contre 6 milliards) et dispose de 300 millions de dollars de financement (garantis sur actifs).
Enfin, la nouvelle structure du capital de la société devrait permettre d’engager 200 millions de dollars d’économies annuelles sur les intérêts en espèces (par rapport à l’exercice 2016).
Une nouvelle situation qui ouvre une plus grande liberté de mouvements à l’entreprise. « Nous avons plus de liberté pour investir […] dans le personnel, les processus et les innovations qui changent la donne », commente Fadi Hani, Vice-Président d’Avaya pour le Moyen-Orient et l’Afrique, sur son blog.
Une façon de souligner que le nouveau Avaya se tient prêt pour accélérer en 2018.
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