A la sortie de la conférence Data Job, nous avons posé quelques questions à Cédric Villani, mathématicien distingué sur différents sujets. En premier lieu, quel est le lien entre le Big Data ou les mathématiques. Le Big Data c’est aussi beaucoup de mathématiques, car la taille des données fait que l’on ne peut pas les gérer comme n’importe quel objet. Il faut des méthodes abstraites, bien organisées, donc des mathématiques. Par ailleurs, il y a des calculs à faire sur les données pour créer des modèles. Les données ne parlent jamais d’elles-mêmes.
Sur la demande en datascientists, le mathématicien avoue qu’il s’agit d’une vague à laquelle il ne s’attendait pas. Au début de ses études supérieures, on ne parlait pas encore des métiers liés aux données volumineuses. Il avoue que la France est en retard dans la formation de ces profils, mais que que cela va se résorber, car beaucoup de gens vont être attirés par ce domaine.
Est-ce que l’intelligence artificielle va remplacer les mathématiciens ? On ne sait jamais, répond-il. A court-terme et à moyen-terme, la réponse est non. Si cela doit se faire, cela sera à long terme. Et encore, le lauréat de la Médaille Fields estime qu’au contraire plus il y aura de l’intelligence dans les machines, plus il y aura besoin de mathématicien, pour comprendre l’IA et la modifier.
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