Comment s’assurer que les données soient vraiment chiffrées « de bout en bout » dans des environnements informatiques hétérogènes ?
Pour répondre à cette problématique, la fondation Linux lance le Confidential Computing Consortium, à l’occasion de l’Open Source Summit de San Diego (Californie).
Dix sociétés ont déjà rejoint ses rangs : Alibaba, ARM, Baidu, Google Cloud, IBM, Intel, Microsoft, Red Hat, Swisscom et Tencent.
Elles entendent développer des solutions ouvertes pour accélérer l’adoption de l’informatique dite « confidentielle ». Ou comment faire en sorte que les données restent chiffrées lors de leur traitement.
Les travaux du consortium se concentreront sur trois outils :
Plusieurs membres du consortium ont déjà des initiatives axées sur l’informatique «confidentielle », notamment Alibaba avec sa technologie Encrypted Computing, lancée il y a deux ans sur base SGX.
Du côté de Google, on a récemment organisé un concours à l’issue duquel a été primé le projet TF Trusted. Construit sur les frameworks TensorFlow (machine learning) et Asylo (environnements sécurisés), il effectue des prédictions sans révéler à l’hôte ni l’algorithme utilisé, ni le vecteur d’entrée.
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