CloudBees : « Le PaaS permet aux entreprises de se focaliser sur le business »

Sacha Labourey met également en avant un temps de déploiement très court. Une caractéristique qui permet de réduire le cycle de développement de l’application. « Les projets alliant longues itérations et gros moyens provoquent une peur de l’échec. Les entreprises optent de plus en plus pour des projets réalisés en peu de temps, avec peu de ressources. L’échec devient alors un élément naturel du processus de sélection. Cette méthode permet de répondre à l’explosion de la demande des projets IT, face aux process existants qui ne permettent pas de répondre à cette montée en charge. »

Des cycles de développement courts qui permettent de jeter à la corbeille, à tout moment et sans risque, un projet qui ferait fausse route. Une stratégie de plus en plus courante chez les professionnels.

Le PaaS : future success story ?

« Ceux qui viennent vers nous savent pourquoi : agilité, rapidité de développement, peu de traction avec l’IT (puisqu’aucune infrastructure n’est à maintenir, NDLR), explique Sacha Labourey. Le PaaS permet de se focaliser sur le business. Les métiers prennent directement en main le projet, sans se soucier des outils. L’adoption du PaaS deviendra mécanique, car elle réduit les besoins en personnel IT. »

Encore une fois, le thème du transfert de pouvoir entre les directions informatiques et fonctionnelles est mis en avant. C’est un des avantages les plus intéressants du cloud.

Et la concurrence d’offres comme OpenShift de Red Hat ? « Notre relation avec les grands acteurs est intéressante. Nous dépendons d’eux, tout en étant en compétition. En effet, les développeurs Java parlent avec ces entreprises (IBM, Oracle, Red Hat, VMware, etc.). Leurs annonces d’offres PaaS sont donc des messages très positifs pour nous… même si elles concurrenceront la nôtre à terme. »

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