Comparatif: les navigateurs face aux défis du web 2.0

Nous allons maintenant passer aux tests des moteurs JavaScript. C’est l’élément déterminant lors de l’exécution d’une application web 2.0. Commençons par le V8 Benchmark Suite . Ce dernier donne des résultats qui favorisent assez nettement les moteurs d’affichage rapides, comme celui intégré au WebKit. Sans surprise, Safari et Chrome surclassent ici les autres produits.

Il convient toutefois d’admettre que les versions de test des logiciels siglés Mozilla réalisent des scores en net progrès. Enfin, si Internet Explorer 8 propose une note correcte, les produits développés par Microsoft sont d’une lenteur inquiétante.

Une araignée dans le moteur

Mélangeant des dizaines d’algorithmes différents, le test SunSpider évalue tous les secteurs du navigateur, du calcul matriciel au traitement des chaines de caractère en passant par le chiffrement et l’accès aux données. Les résultats sont exprimés en millisecondes.

Les logiciels un peu anciens sont clairement à la traîne. Ceux distribués aujourd’hui, avec des scores toujours inférieurs à 6000 ms, sont tous d’un bon niveau. Toutefois, la prochaine génération de navigateurs promet de booster la vitesse de traitement de façon spectaculaire. Les scores tombent ainsi systématiquement en dessous des 3000 ms. Seul Opera 10 reste à l’écart, mais la version que nous avons essayée ne disposait pas encore du nouveau moteur JavaScript promis par l’éditeur.

Internet Explorer 6 et 7 ne sont pas à la fête. Toutefois, il semble que le test SunSpider mette un peu trop l’accent sur le traitement des chaines de caractères, un domaine où nombre de navigateurs souffrent. Nous avons donc réalisé un récapitulatif qui ne prend pas en compte ces résultats. Le classement reste globalement le même (les solutions Microsoft remontent un peu), mais l’écart entre le plus lent et le plus rapide des navigateurs se réduit, ce qui correspond mieux à la réalité.