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Courrier électronique : Slack met la main sur Astro

Sitôt acheté, sitôt fermé

Se présentant comme « email killer » (« tueur de messagerie électronique »), Slack vient pourtant de mettre la main sur Astro, un client de messagerie avec une forte intégration de l’IA.

Les termes de la transaction n’ont pas été divulgués.

Slack a d’ores et déjà retiré l’application Astro du Google Play Store et prévoit de fermer définitivement le service (ses applications pour Mac, iOS, Android, Amazon Alexa et Slack) le 10 octobre 2018.

Focus sur les « channels »

Pour le service collaboratif en mode SaaS, il s’agit de simplifier la transition des conversations importantes des courriels vers Slack.

Le groupe veut capitaliser sur les chaînes (« channels ») très populaires auprès des utilisateurs du service, 50 millions d’entre elles ayant été créées.

Pour Slack, « de plus en plus, les canaux sont ceux où le travail se déroule pour les équipes du monde entier ».

Intégrer toujours plus de fonctionnalités

Slack poursuit sa stratégie qui consiste à intégrer des fonctionnalités, comme le calendrier et le courrier électronique, directement dans Slack plutôt que de laisser les utilisateurs ouvrir et fermer constamment des onglets.

Basé à Palo Alto, Astro a recours à l’intelligence artificielle pour faire apparaître des informations importantes provenant des emails et du calendrier. Son extension Astrobot permet ainsi de vérifier les informations de messagerie et de calendrier directement depuis Slack.

Dans une logique de productivité, cela permet aux collaborateurs de se focaliser sur leur travail, sans pour autant louper d’importants courriels et autres événements du calendrier.

Employant 28 salariés, Astro a été fondé en 2015.

En juillet, Slack avait déjà acquis Missions, une start-up à l’origine d’un outil permettant aux non-développeurs de créer des intégrations personnalisées et d’automatiser les processus de routine dans Slack.

Le groupe a aussi récemment acquis les IP Stride et HipChat à l’éditeur australien Atlassian.

(Crédit photo : @Slack)

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