Selon la société d’études Juniper Research, le coût des violations des données à l’échelle mondiale pourrait atteindre 2100 milliards de dollars d’ici 2019 pour les entreprises. L’Amérique du Nord concentre à elle seule 60% des violations de données actuellement. Mais cette proportion devrait se réduire dans les 5 prochaines années avec la montée en puissance des marchés émergents.
En 2020, le coût unitaire moyen d’une violation de données devrait dépasser 150 millions de dollars. Les infrastructures existantes – IT et réseau – devraient toujours être les premières visées par ces attaques. Les terminaux mobiles et les objets connectés (IoT – Internet des objets) sont également menacés, mais le nombre d’appareils compromis est encore minime par rapport aux dispositifs informatiques plus traditionnels. Mais pour combien de temps ?
Les malwares ne rapportant pas assez à leurs commanditaires, d’autres solutions devraient se développer sur le marché des terminaux et applications mobiles. Selon l’analyste James Moar, il s’agira essentiellement « soit de ransomwares » (une fois le terminal compromis et verrouillé, les pirates demanderont à son propriétaire de payer pour pouvoir utiliser à nouveau leur appareil), « soit de botnets » qui permettront d’exploiter la puissance de calcul à des fins plus lucratives.
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