La conférence Black Hat 2016 a été l’occasion pour Jeff Melrose, spécialiste cybersécurité chez Yokogawa US, de réaffirmer qu’un drone pourrait contribuer au piratage de centrales électriques et d’autres infrastructures critiques. Selon lui, un hacker pourrait aisément piloter un drone de loisir, surveiller à distance un site, puis interférer avec les systèmes et terminaux utilisés dans la centrale.
Côté matériel, un drone de loisir tel que le DJI Phantom 4 et un brouilleur d’ondes suffisent, selon Melrose. Le DJI Phantom 4 peut parcourir près de 5 kilomètres. Il est doté d’un détecteur d’obstacles. L’engin peut effectuer un vol stationnaire et se poser sur un toit, entre autres.
« Je pourrais me trouver à plus de 4 kilomètres de distance, mais le drone resterait dans les limites de la zone de transmission électromagnétique », a expliqué Jeff Melrose à Motherboard. Le drone agirait alors comme un relais. Il provoquerait des interférences et perturberait des réseaux sans fil.
Il s’agit là d’hypothèses. Mais d’autres chercheurs ont présenté lors de la Black Hat un drone personnalisé de 500 dollars (Danger Drone). Il agit comme un « laptop pirate volant ». Des professionnels pourraient étudier l’outil pour renforcer la sécurité d’infrastructures sensibles.
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