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EEMI: l’école de l’Internet présenté comme incubateur de start-up

A l’initiative de «trois stars de l’Internet», aux dires d’Eric Besson, ministre chargé de l’Economie numérique, présent pour l’occasion, l’Ecole Européenne des Métiers de l’Internet (EEMI) ouvrira ses portes en septembre 2011. Née de la rencontre entre Xaviel Niel, fondateur de Iliad-Free, Marc Simoncini, fondateur de Meetic et président du fonds d’investissement Jaina Capital, et Jacques-Antoine Granjon, fondateur de Vente-privées.com, cette école a pour vocation de former 200 à 250 jeunes par an.

Installée au Palais Brongniart de Paris, ancien temple de la bourse, l’EEMI a été financée par ses trois fondateurs à hauteur de 500.000 euros chacun. Dans cet «endroit très symbolique» qualifié même de «super incubateur de start-up» par Xaviel Niel depuis l’implantation du dispositif Le Camping par Silicon Sentier, l’EEMI apportera une formation post-bac en trois ans accessibles à toutes les filières et permettant aux élèves d’être directement opérationnels.

Le recrutement s’effectue dès maintenant, après demande d’inscription sur Internet, via des tests d’aptitudes et un entretien de motivation. Une fois le cursus intégré, les étudiants suivront une première année de tronc commun. Puis, en deuxième et troisième année, ils pourront se spécialiser. L’EEMI forme à cinq catégories de métiers, le web design et le graphisme, la communication et le suivi web, le web marketing et l’innovation, la gestion de projet, et la programmation et le développement multimédia. Quant au coût de la scolarité, il s’élève à 6.500 euros par an. A noter que 15 bourses seront offertes par les trois fondateurs aux étudiants ayant besoin d’une aide pour financer leur formation.

Symbole de la nouvelle révolution digitale, l’EEMI est une «nouvelle start-up qui démarre», souligne Jacques-Antoine Granjon. «Et pour une fois nous serions ravis d’avoir de la concurrence», ajoute Xavier Niel, la plaisanterie toujours au bord des lèvres. Si bénéfices il y a, ils seront réinvestis pour créer une nouvelle structure de ce genre à Marseille. Marc Simoncini ne voudrait en aucun cas «rater le Google de demain s’il était à l’EEMI».

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