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Ericsson peaufine son avenir

Une pico antenne radio intégré dans le mobilier urbain, un prototype proposé par Ericsson (photo CL).

Une antenne radio pico incrustée dans un feu de signalisation routière, un écran tactile applicatif qui pourrait trouver place dans un abri bus et communiquer avec le smartphone de l’utilisateur, une solution de téléprésence sur réseau 4G LTE ou encore ConnectedMe, une solution qui exploite l’impédance du corps de l’utilisateur comme réseau de communication. Usages possibles : échanger des cartes de visite électroniques par simple poignée de main, déclencher une application selon le profil de la personne qui appuie sur une poignée de porte, etc.

Ericsson tenait son Ericsson Day sur Paris le 27 septembre dernier en direction de ses partenaires et clients. L’occasion pour Franck Bouétard (notre photo), le PDG de la filiale française, de rappeler les actifs de l’entreprise : une présence dans 180 pays « qui nous permet d’absorber les chocs économiques », un chiffre d’affaires de 23 milliards d’euros en 2011 (en hausse de 12 %) et une activité de plus en plus tournée vers le service. « Les télécoms, ce n’est plus de la boîte, c’est du logiciel aujourd’hui », indique le dirigeant. Aujourd’hui, Ericsson réalise 50 % de son CA dans les services et 80 % du reste dans les logiciels. « Nous sommes dans le top 10 des sociétés de services. »

Du service qui passe par l’anticipation. Ericsson développe sa vision du marché autour de 5 grands axes : l’innovation (15 % de son CA dans la R&D soit 3 milliards d’euros annuellement) ; le tout mobile (8 milliards d’abonnements en 2016 dont 60 % en 3G et 4G, et un trafic mensuel par personne de 8 Go, 3,2 Go et 1,1 Go par laptop, tablette et smartphone respectivement) ; l’impact économique (« 80 emplois sont créés par chaque 1000 nouveaux utilisateurs connectés ») ; les télécoms au service de la baisse des émissions de CO² (à travers le télétravail mais aussi les services comme l’e-santé) ; et la société en réseau avec les objets connectés.

Ericsson vise les marchés verticaux

« Tout objet qui aura un intérêt économique à être connecté le sera », estime Franck Bouétard. Et de donner l’exemple de poubelles connectées qui indiquent en permanence leur taux de remplissage pour organiser plus intelligemment la collecte. Ou encore les moutons dont les puces (électroniques) émettront un SMS vers le téléphone de l’éleveur à l’approche d’un danger (comme le loup). Pas moins de 50 milliards d’objets seront connectés d’ici 15 ans.

Un potentiel immense pour Ericsson qui, dans l’immédiat, se concentrera sur les marchés verticaux. Gouvernements, énergie, transport et média (avec l’acquisition récente de Technicolor Broadcast Services) sont les secteurs prioritaires. « Ce sont les plus demandeurs en technologies de télécommunication, les plus régulés et qui affichent le plus de projets », soutient le responsable. Bref, les plus porteurs pour le fournisseur de solutions.

Les Français champion du smartphone dans les transports

Michael Björn, directeur de recherche au ConsumerLab, a profité de l’événement pour commenter la nouvelle étude du laboratoire de recherche de l’entreprise qui, rappelons-le, s’appuie uniquement sur des témoignages d’utilisateurs à travers le monde. Pas moins de 2900 en France (à travers trois études) ont été recueillis pour qualifier les usages des smartphones.

Il ressort qu’un tiers des Français consultent leur terminal mobile (hors usage voix) au sortir du lit (peut-être tout simplement pour éteindre le réveil) et autant avant de s’endormir. Mais c’est surtout dans les transports que le Français se distinguent. Particulièrement les Parisiens qui utilisent plus leur terminal que les New-yorkais ou les Berlinois dans les transports en commun.

Et 76 % d’entre eux sont intéressés par la planification des trajets. Une étude que nous vous invitons à consulter dans notre galerie dédiée.

Photo © Ericsson


Voir aussi
Quiz Silicon.fr – Le vocabulaire des télécoms

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