Absentes de la dernière conférence développeur (I/O), on croyait les Google Glass dans le creux de la vague.). Certes, les lunettes connectées font régulièrement l’objet de rumeurs sur leur retour. Encore récemment, Massimo Vian, Pdg de Luxottica, partenaire de Google sur les montures connectées, affirmait lors d’une réunion avec les actionnaires du groupe : « Au sein de Google, il y a des réflexions alternatives sur la manière de percevoir la version 3 des lunettes. Ce que nous avons vu correspondait à la version 1. Nous travaillons sur la version 2, qui est en cours de développement ».
Un élément supplémentaire penchant pour un retour prochain des Google Glass a fait son apparition sur une page de la firme. Découvert par nos confrères de Business Insider, il s’agit d’une offre d’emploi d’ingénieur industriel confirmé pour l’activité Glass avec l’acronyme FTAP (Final Assembly, Test and Pack). La personne sera donc en charge d’accompagner et de gérer l’assemblage, les tests et le conditionnement à grande échelle. Pour répondre à cette annonce, l’impétrant doit être diplômé en génie mécanique ou électrique et totaliser au minimum de 5 ans d’expérience. Parmi les missions du poste, il devra mettre en place le développement de processus et d’assemblage mécanique pour rapidement passer en mode industriel dans une optique de « production de masse ».
Il y a quelques semaines, Google avait déjà publié plusieurs offres pour étoffer les équipes de l’activité Glass. Spécialiste de l’interface utilisateur, ingénieur en réseau sans fil, développeurs (voix, capteurs, connectivité), pas moins de 16 postes étaient à pourvoir.
Au début de l’année, l’arrêt du programme Explorer des Google Glass avait été interprété comme une fermeture définitive du projet. Eric Schmidt, président exécutif de Google, a assuré depuis qu’il s’agissait juste d’un retrait temporaire visant à réviser l’approche des Google Glass et à améliorer leurs fonctionnalités.
Pour mener cette deuxième offensive, le projet Google Glass est tombé dans le giron de la division « Maison connectée » de Google, supervisée par Tony Fadell (ligne de produits Nest). En janvier, Ivy Ross, en charge du développement du produit des lunettes connectées, avait considéré que la prochaine génération sera moins chère, plus performante en termes d’autonomie, avec un son et un affichage écran affinés.
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