Selon Reuters, suite aux piratages ayant visé le camp démocrate tout au long de la campagne présidentielle américaine, ce sont au minimum trois enquêtes qui ont été ouvertes par le FBI. La première, menée par le bureau de Pittsburg, souvent impliqué dans l’analyse des cyberattaques, tache d’identifier les auteurs des piratages ayant ciblé le comité démocrate au cours de 2015 et du premier semestre 2016. Ces attaques ont abouti à la divulgation des échanges entre les officiels du parti, fragilisant la candidature d’Hillary Clinton.
La seconde investigation, lancée par le bureau de San Francisco, s’attache à identifier les individus réfugiés derrière le pseudonyme de Guccifer 2. Rappelons que ce sont eux qui ont divulgué, via Wikileaks, les e-mails de John Podesta, le directeur de campagne de la candidate démocrate. Enfin, le contre-espionnage du FBI, basé à Washington, se penche sur des informations reçues de sources ou interceptées à l’étranger. Cette troisième enquête inclut notamment des investigations portant sur des transactions financières entre des personnalités russes et des entreprises soupçonnées d’avoir des liens avec des associés de Donald Trump, le président élu.
Reuters confirme ainsi des informations du New York Times, qui affirmait mardi dernier que des Américains ayant des liens avec Donald Trump ou sa campagne ont eu des contacts répétés avec des officiers de renseignement russes, anciens ou actuels, en amont de l’élection de novembre 2016, qui avait vu la victoire du candidat républicain. Rappelons que, suite aux incidents cyber ayant émaillé la campagne présidentielle américaine, l’administration Obama avait clairement pointé la responsabilité de Moscou dans ces agissements, le Kremlin étant soupçonné d’avoir voulu faire pencher la balance en la faveur de Donald Trump, supposé plus proche de ses intérêts.
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