Les relations entre Intel et Nvidia sont assez tendues. Le premier se lance petit à petit sur le marché des GPU, alors que le second n’hésite pas à critiquer ouvertement son rival. Les deux compagnies ont toutefois décidé de collaborer à l’amélioration des techniques de programmation parallèle.
Les développeurs actuels (si nous faisons abstraction du milieu scientifique), ont en effet beaucoup de mal à adapter leurs programmes à des architectures multicœurs. Ce problème, déjà critique pour Nvidia, dont les GPU proposent plusieurs dizaines (voir centaines) de cœurs, commence aussi à toucher Intel, dont les futurs processeurs pourvus de huit cœurs sont déjà annoncés.
Bref, l’exploitation de composants multicœurs pose de gros soucis, lesquels deviennent quasi insolubles dans le cadre d’architectures massivement parallèles. À terme, c’est l’industrie du processeur qui risque d’en souffrir, les solutions actuelles adoptant toutes de nombreux cœurs d’exécution.
L’université de Stanford accueille ainsi un laboratoire de recherche qui défrichera le terrain pour les développeurs les moins chevronnés. Elle proposera de nouveaux outils prêts à l’emploi et adaptés spécifiquement au multithreading.
De grands noms de l’industrie participent à ce projet : Intel et Nvidia, mais aussi AMD, IBM, HP et Sun Microsystems. Cette initiative s’étalera sur trois ans, avec un budget de six millions de dollars.
Comment gérer les données numériques après la mort de son détenteur ? La jeune pousse…
Ivès, expert en accessibilité de la surdité, s’est associé à Sopra Steria et à IBM…
L'Autorité de la concurrence et des marchés (CMA) a lancé la phase de recherche de…
Broadcom remplace pas moins de 168 logiciels VMware par deux grandes licences de location correspondant…
La banque d’investissement utilise l'IA pour proposer des stratégies individualisées, en termes de rendement et…
OVHCloud partage ses efforts environnementaux au sommet de l’Open Compute Project qui se tient à…