Pour gérer vos consentements :
Categories: Microservices

Knative postule à la CNCF : les forces en présence

Comment les versions sont-elles gérées ? Quelles sont les dépendances externes et leur usage se justifie-t-il ? Quels sont les modes de défaillance et sont-ils bien compris ? Autant d’aspects que la CNCF examine dans le cadre du processus de due diligence soumis aux projets qui souhaitent la rejoindre.

Knative s’est récemment porté candidat, au stade « incubation ». Fin novembre en l’occurrence, juste après son passage en version 1.0.

À l’origine de ce framework serverless pour Kubernetes, il y a Google. Le groupe américain avait ouvert le projet à la communauté à l’été 2018. VMware, Red Hat et IBM sont aujourd’hui les principaux contributeurs. Le premier est majoritaire au comité de supervision technique. Les deux autres y sont également présents. En plus d’avoir chacun un siège dans l’instance supérieure : le comité de pilotage.

TOC = comité de supervision technique
Steering = comité de pilotage

Le cœur fonctionnel de Knative permet de déployer et de mettre à disposition des applications et des fonctions sans serveur (déploiement, autoscaling, mise en réseau, snapshots). On peut y ajouter diverses extensions permettant par exemple la gestion des certificats SSL.
Le projet touche aussi aux architectures basées sur les événements, à partir de la spécification CloudEvents.

Serverless : Knative face aux offres managées

Pour rejoindre la CNCF au stade « incubation » (le deuxième après « sandbox »), il faut notamment disposer d’au moins trois utilisateurs en prod. Knative en recense une quinzaine*. Il faut aussi réunir un « nombre significatif » de contributeurs (environ 2000 au dernier pointage) et afficher un « flux substantiel » de commits (500 à 1200 requêtes pull par mois, dont 80 % effectivement fusionnées).

Dans son dernier sondage annuel (2020), la CNCF annonçait, pour le serverless, un taux d’utilisation de 30 % en prod et de 21 % en dev/test/PoC. Sur cet échantillon combiné, la majorité des répondants (60 %) utilisent une plate-forme hébergée. En tête de liste, AWS Lambda (57 %), suivi de Google Cloud Functions (27 %) et d’Azure Functions (24 %).

Chez ceux qui utilisent au moins une solution non gérée (35 % de l’échantillon en question), Knative domine (27 %). Il devance OpenFaaS (10 %) et Kubeless (5 %).

* Auxquels ont peut ajouter des déploiements expérimentaux, comme chez Scaleway.

Illustration principale © Maksim Kabakou – Adobe Stock

Recent Posts

Iris, un assistant d’IA conversationnelle en langue des signes

Ivès, expert en accessibilité de la surdité, s’est associé à Sopra Steria et à IBM…

2 heures ago

GenAI : le Royaume-Uni poursuit ses investigations sur les partenariats de Microsoft et Amazon

L'Autorité de la concurrence et des marchés (CMA) a lancé la phase de recherche de…

24 heures ago

Clients de VMware : les raisons de la colère

Broadcom remplace pas moins de 168 logiciels VMware par deux grandes licences de location correspondant…

1 jour ago

Laurent Carlier – BNP Paribas Global Market : « L’IA permet de modéliser des relations plus complexes, mais il faut rester prudent »

La banque d’investissement utilise l'IA pour proposer des stratégies individualisées, en termes de rendement et…

1 jour ago

Open Compute Project : les datacenters partagent des bonnes pratiques pour l’environnement

OVHCloud partage ses efforts environnementaux au sommet de l’Open Compute Project qui se tient à…

2 jours ago

Phi-3-mini : Microsoft lance son premier SLM

Avec Phi-3-mini, Microsoft lance un SLM conçu pour attirer une clientèle disposant de ressources financières…

2 jours ago