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Le clone open source de BeOS, Haiku, s’imposera-t-il sur les desktops?

Haiku est un clone de BeOS créé après la disparition de Be Inc (la société fondée en 1991 par Jean-Louis Gassée, un ancien d’Apple, et revendu à Palm en 2001). Ce système d’exploitation open source a été récemment livré dans une nouvelle version, la R1/Alpha 2, que vous pourrez télécharger ici.

Ce numéro de version ne devra pas faire peur aux utilisateurs éventuels : Haiku est stable et se permet même de proposer des fonctionnalités bien plus avancées que celles de son aîné. Le support de l’ACPI et des MSI (Message Signal Interrupts) lui permet tout d’abord de pouvoir fonctionner sur des machines récentes. Il ne perd toutefois pas en légèreté, Haiku se montrant efficace sur les configurations très anciennes : le minimum requis sera un processeur x86 de la classe Pentium, 128 Mo de mémoire vive et un minimum de 640 Mo d’espace disque. Autant dire que sur une machine actuelle ce système se sentira très à l’aise.

Parmi les autres nouveautés de cette R1/Alpha 2, nous trouvons WebPositive, un navigateur web exploitant le WebKit. L’arrivée du Locale Kit permet de disposer d’un système et d’applications adaptés aux langues de chacun. Enfin, le support du Wifi fait son entrée, même s’il reste encore incomplet. Côté pilotes sans-fil, pas de soucis, l’OS empruntant ceux de FreeBSD.

Haiku a plusieurs atouts : installation et démarrage très rapides, chargement automatique des pilotes, découpage massif des tâches permettant d’exploiter au mieux les architectures multicœurs ou multiprocesseurs, interface graphique simple, rapide et consistante, etc. De quoi s’imposer dans le monde desktop, à condition toutefois de lui apporter ce qui faisait défaut à son ainé : une logithèque. Fort heureusement, Haiku a aussi su progresser dans ce domaine, avec l’apparition d’une version native de Qt, qui permet d’adapter les milliers d’applications Qt et KDE.

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