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Le cloud au service de près de 30% des entreprises françaises

Serveur et stockage sur l’infrastructure

D’ici à 2013, 76 % des entreprises utilisent ou comptent utiliser les services IaaS de type serveur. Mais, le stockage intéresse plus encore les décideurs interrogés : 70 % optent pour le stockage, 61 % pour la sauvegarde et 51 % pour l’archivage. Quel succès pour le stockage ! Même s’il pose de nombreuses questions techniques (car le cloud est technique) : bande passante disponible, performance des ports, temps de latence… Des informaticiens feraient sans doute des choix très différents. En revanche les postes de travail laissent nos décideurs assez froids. Ce qui ne rassurera pas les éditeurs comme IBM qui vient de lancer son offre…

Côté PaaS, la collaboration arrive en première place (49 %) devant les bases de données (43 %,). Si ces dernières sont utiles au développement, la collaboration peut surprendre. En effet, ce qui pose problème est le changement que ces projets apportent à l’organisation. Or, le Cloud ne fera aucun miracle sur ce point. Le PaaS est logiquement perçu comme utile aux environnements de tests (42 %) puisqu’ils sont jetables et limités dans le temps. Quant au reste, ce sont des éléments d’une plate-forme de développement : moteur applicatif (37 %), environnement de développement (36  %), etc.

Des éclaircissements au milieu des nuages

Enfin les freins avancés concerne : la confidentialité et la localisation des données, le manque de retours d’expérience, et le flou des notions IaaS et PaaS. L’évangélisation et la communication s’imposent !

Le cloud computing sous toutes ses formes progresse en France

Quant aux leviers, les entreprises apprécieraient de services IaaS et PaaS apportant : la gestion des engagements de services (49 %), la maîtrise des enjeux sécuritaires (45 %) et la maîtrise du trafic réseau (38 %). Autant de points généralement inclus dans les contrats des offres cloud. En revanche, elles réclament aussi des services s’intègrent facilement à l’existant (35 %) via des standards (35 %) pour une meilleure interopérabilité (33 %). Des opérations qui génèrent traditionnellement des délais et des coûts peu maîtrisés qui courroucent les directions métier.

Les exigences semblent assez claires pour baliser le chemin des offreurs de cloud. Attention à ne pas décevoir, après avoir tant promis avec le cloud, sensé révolutionner l’informatique.

Consulter notre article complet sur SiliconDSI.fr.

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