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Le nombre de sites Internet publics sera divisé par 10 d'ici 2013

Pour « lutter contre l’actuelle dispersion des moyens, le nombre de sites internet publics, actuellement de plus de 570, sera divisé par 10 d’ici à fin 2012». Cette mesure est l’une des 150 retenues par François Baroin, ministre du Budget, dans le cadre de la seconde vague de la politique de révision générale des finances publiques (RGPP) annoncée le 30 juin et détaillée dans un monstre de 250 pages disponible ici.

L’ensemble de ces mesures vise à réduire le déficit public à hauteur de 10 milliards d’euros d’économie par an d’ici à 2013. 100 000 de fonctionnaires supprimés entre 2011 et 2013 : 3 milliards d’euros d’économie. Réduction de 10% des frais de fonctionnement de l’administration : 2 milliards d’euros économisés. Et une baisse de 10% des dépenses de fonctionnement de l’Etat devraient générer 5 autres milliards d’euros.

Par la suppression de dizaines de sites internet, le gouvernement cherche non seulement à faire des économies mais aussi à « améliorer la lisibilité du paysage numérique de l’État ».

mon.service-public.fr pour tout faire, ou presque, en ligne

Pour clarifier sa communication sur Internet et « afin d’améliorer la qualité de service des sites internet de l’État», le gouvernement créera « une charte internet de l’État [qui sera] appliquée par tous les services de l’État d’ici à la mi-2012 ».

De même, alors qu’aujourd’hui, bon nombre de prestations se généralisent sur la Toile (paiement des impôts…), le ministre du Budget souhaite accentuer le recours à un « même authentifiant à tous les services de l’administration ».

Le site mon.service-public.fr, fréquenté par 500 000 utilisateurs (chiffres de mai dernier), permet déjà d’accéder aux services de l’ACOSS (Agence centrale des organismes de Sécurité sociale), la CNAF (Caisses d’Allocations Familiales), la CNAMTS (Assurance maladie), la CDC (Caisse des dépôts), la CNAV (Assurance retraite) et la MSA (santé du monde agricole) via un compte personnel, qui permet, par exemple, de conserver une copie de ses papiers d’identité comme nous l’avions détaillé ici. Le gouvernement assure que « cette possibilité sera généralisée à l’ensemble des services en ligne public d’ici à fin 2011. »

Le « citinaute » (citoyen-internaute) pourrait ainsi régler ses frais de santé, suivre les principales étapes du traitement d’une plainte, demander une aide au logement, etc., en ligne. Aussi, le gouvernement tient à « installer un directeur chargé de coordonner les dépenses informatiques de l’État.»

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