L’adaptation des applications web aux terminaux mobiles n’est pas une tâche aisée. Les développeurs doivent ainsi jongler avec plusieurs paramètres : réduction de la bande passante, optimisation des ressources, maintien de la consistance de l’interface graphique sur des écrans de résolutions très variables, exploitation des spécificités du monde mobile (comme la géolocalisation ou la téléphonie), etc.
Le W3C souhaite faciliter le travail des acteurs du web mobile, en compilant de multiples recommandations au sein des Mobile Web Application Best Practices. « Ce document est une mine d’or de conseils : j’ai eu l’occasion de les mettre en application pour m’assurer que l’application mobile « antisèche » du W3C (W3C CheatSheet) fonctionnait non seulement sur des appareils mobiles, mais aussi sur tous les autres types d’appareils », explique Dominique Hazaël-Massieux, responsable de l’initiative web mobile pour le W3C. « Ces conseils sont solidement ancrés dans l’expérience concrète de développeurs d’applications web, d’opérateurs de télécommunications et d’éditeurs de navigateurs. »
Notez que l’antisèche à laquelle se réfère Dominique Hazaël-Massieux est accessible ici. Autre ressource, cette série de cartes résume les principaux points développés dans les Mobile Web Application Best Practices.
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