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Les entreprises virtualisent leurs applications critiques

Le « cloud » répond de plus en plus aux attentes des grandes entreprises françaises. C’est ce qui ressort de l’étude Cloud Index du cabinet d’analyses IDC réalisée auprès de 81 entreprises de plus de 2000 salariés et que rapporte La Tribune (16/11).

Selon le baromètre, 72  % des grands comptes estiment que les solutions et services d’infrastructure déportée sont adaptés à leurs besoins. Notamment en raison des économies apportées (le paiement s’effectuant à l’usage des services par utilisateur entraînant ainsi la disparition des investissements dans des solutions locales). Avec 55  % des réponses, la réduction des coûts informatiques arrivent en tête des préoccupations. Les besoins de disponibilité (49  %) et de montée en charge (48  %) arrivent ensuite.

Le cloud public trop effrayant

Si la recherche d’économies constitue la principale préoccupation des grandes organisations, celles-ci ne sont pas encore prêtes à pousser la logique jusqu’à préférer un cloud public au cloud privé. Le data centre qui héberge les servies (au sens large : plate-formes, applications, données, etc.) des entreprises doit encore être monté en interne ou hébergé par un prestataire spécialisé où les serveurs et médias de stockage sont physiquement séparés du reste des infrastructures. D’autres part, les questions liées à la sécurité des données des cloud public n’ont pas encore de réponses suffisamment convaincantes pour les organisations professionnelles.

L’étude met également en lumière la montée en charge de la virtualisation. Celle-ci permet de consolider les ressources (en agrégeant plusieurs environnements applicatifs sur un unique serveur) et assure une bonne transition vers le cloud, justement. Pas moins de 9 entreprises sur 10 sont engagées dans une phase de virtualisation des solutions.

Autre information étonnante, la virtualisation gagne également les applications critiques. Ainsi, 40  % des sondées virtualisent leurs solutions de CRM, BI, bases de données, etc. Signe que les architectures processeurs et serveurs sont maintenant en mesure de répondre aux besoins de continuité de service indispensable à ce type d’activités.

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