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LinkedIn restreint l’accès à ses API

LinkedIn revoit sa politique d’ouverture de sa plate-forme. Le 12 mai prochain, l’éditeur américain restreindra l’accès de nombre d’API qui permettent aujourd’hui aux développeurs d’interfacer, sans condition, leurs services avec le réseau social dédié aux profils professionnels.

Pour bénéficier des outils Groups, Connections, People Search ou encore Job Search, il faudra s’inscrire à l’un des quatre programmes de partenariat proposés par l’Américain : Consumer Solutions pour les services aux internautes, Talent Solutions pour les solutions de recrutement, Marketing Solutions pour la relation client ou Sales Solutions pour le commercial. Des programmes, payants, qui ont à ce jour, séduit des entreprises comme Evernote (gestionnaire de tâches), Samsung et WeChat (messagerie instantanée), indique ITespresso.fr. Un bon moyen de pousser les développeurs à « investir » pour maintenir le lien entre leurs applications et la plate-forme de mise en relation.

Trois API encore accessibles

Seules trois API resteront accessibles librement, si l’on en croit le guide de transition publié par LinkedIn à l’intention des développeurs : API Profile (présentation de l’identité professionnelle avec ajout des certifications obtenues sur des plates-formes tierces): API Share (partager des contenus depuis le Web); et API Company (publication de contenus sur des pages d’entreprises).

Chargé des relations avec les développeurs, Adam Trachtenberg justifie cette stratégie en évoquant « l’absence de valeur ajoutée » (pour LinkedIn et ses membres) de certaines applications qui accèdent à ses API. « Nous comprenons que ces changements puissent décevoir et perturber nombre de développeurs, souligne le responsable, mais nous pensons que ces changements apporteront plus de clarté et se concentreront sur les types d’intégrations qui seront supportés par LinkedIn. »

La plate-forme sociale à visées professionnelles n’est pas la seule à affiner sa stratégie d’ouverture. En passant sont API en version 1.1 en juin 2013, Twitter a également d’écarter les applications qui n’apportaient pas de valeur ajoutée. En 2011, c’est Google qui faisait payer ses sites partenaires qui dépassait les 25 000 utilisations quotidiennes de son API Maps.


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