La décision se discute en haut lieu, et s’officialise depuis quelques jours, parallèlement au départ de Chris Galvin, petit fils du fondateur. Celui-ci préconisait un tel découpage du groupe en deux entités.
Motorola pourrait ainsi se concentrer sur une activité stratégique où il a perdu des parts de marché face à Nokia notamment: les terminaux mobiles. Cette opération de « spin-off » passerait par une émission publique d’actions, avec une redistribution partielle auprès des actionnaires du groupe -croit savoir le Wall Street Journal. Cette mesure devra être soumise aux autorités boursières. La division des semiconducteurs a pesé 4,8 milliards de dollars l’an passé, soit 18% des revenus du groupe -ce qui la place au deuxième rang des activités de Motorola. Cette hypothèse de satellisation avait déjà été évoquée à maintes reprises: en 2002, il était question d’un rachat par STMicroelectronics, le rival franco-italien. A l’annonce de ce projet de scission du groupe, ce lundi 6 octobre, l’action a grimpé de 8% à 13,30 dollars.
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