crédit photo © Numericable
Avec 1,65 million de clients au 30 juin 2013, la base de clients Numericable a progressé de 4,3% par rapport au 30 juin 2012. Mais d’à peine 3000 comptes d’un trimestre à l’autre (1,647 million au 31 mars).
Une progression plombée par la désaffection des abonnés à l’offre TV dont le nombre passe à 328 000 contre 342 000 au précédent trimestre (et 393 000 il y a un an). Mais le recul est compensé par le succès de l’offre très haut débit LaBox qui, lancée en 2012, séduit 216 000 foyers à la fin du premier semestre 2013. Soit une progression de 39 000 clients sur le trimestre (+18%) et de 41% annuellement.
Le nombre d’utilisateurs en marque blanche (Bouygues Telecom, Darty et Auchan principalement) progresse également, bien que modestement. Ils passent de 313 000 à 320 000 (+2,2%) d’un trimestre à l’autre et 246 000 il y a un an (+30%). La base clients purement Numericable (Muliple Play) franchit le million de comptes (1,002 million) en progression de 6,4% (942 000 en 2012).
De fait, le chiffre d’affaires progresse à son tour et affiche un résultat de 453 millions d’euros sur les six premiers mois de l’année (+3,8% en un an). Limité par les investissements massifs en communication, le résultat opérationnel reste stable à 230 millions tant en comparaison annuelle que trimestrielle (avec 115 millions au premier trimestre 2013). Mais les éléments sur la rentabilité financière nette restent confidentiels.
Sans pour autant fixer d’objectifs précis, Numericable entend poursuivre, voire accélérer, cette progression qui, bien qu’encore modeste, se distingue de la monotonie ambiante partagée par le reste des opérateurs en France à l’exception de Free. L’accélération s’appuiera essentiellement sur les 4,977 millions de foyers éligibles aux offres LaBox (en technologie FTTB/LA) sur un parc total de 9,8 millions de prises environ.
Un parc qui va s’élargir et/ou se remplir à travers diverses initiatives du câblo : la poursuite de la modernisation du réseau en fibre optique d’une part; mais aussi les accords de coinvestissements signées avec plus de 500 collectivités locales pour alimenter en box, contenus et potentiellement infrastructures, les réseaux d’initiative publique (RIP).
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