En juillet dernier, le conseil d’administration du projet OpenSolaris, l’OGB (OpenSolaris Governing Board) lançait un ultimatum : si Oracle ne désignait pas un agent de liaison chargé de communiquer avec la communauté avant le 16 août 2010, l’OGB serait supprimé.
Sans grande surprise, cette annonce est restée lettre morte chez Oracle, qui n’a eu aucune réaction. Pire, la compagnie a fait circuler un courrier électronique auprès de ses employés, qui stipule que les nouvelles fonctionnalités seront ajoutées en premier lieu dans Solaris, avant d’être éventuellement reversées sous licence open source au sein du projet OpenSolaris. Le rôle de précurseur du projet open source est ainsi complètement supprimé.
Oracle précise toutefois qu’une version Express de Solaris sera disponible gratuitement – mais sous licence propriétaire – et permettra de découvrir les nouveautés du système. La firme encourage la communauté à s’appuyer sur cette offre. Une déclaration qui ressemble presque à une provocation.
Conséquence de toutes ces annonces, l’OGB a donc été dissous, rendant ainsi le contrôle de la communauté à Oracle. Sans comité chargé de gérer les actions de la communauté, le projet OpenSolaris n’a plus guère d’avenir. Une situation d’autant plus regrettable qu’OpenSolaris proposait quelques avantages lui permettant de devenir une alternative crédible à Linux ou aux systèmes BSD.
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