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Oracle délivre la release candidate de MySQL 5.5

Oracle a profité de l’ouverture de son événement OpenWorld 2010 (19 au 23 septembre) de San Francisco pour annoncer la disponibilité de la version release candidate (RC) de MySQL 5.5. Cette annonce a été faite dans le cadre de la première conférence MySQL Sunday, dimanche 19 septembre, donc.

Oracle a donc tenu ses engagements de poursuivre les développements du gestionnaire de base de données open source (licence GPL) récupérée avec l’acquisition de Sun Microsystems (qui l’avait lui-même acquise en rachetant MySQL AB pour 1 milliard de dollars début 2008). Nombre d’interrogations avaient suivi l’annonce de l’acquisition poussant même la Commission européenne à retarder jusqu’à début 2010 la validation de l’opération.

Pour cette nouvelle mouture, Oracle a mis l’accent sur les performances et l’évolutivité de l’application. Selon l’éditeur de Redwood Shores, MySQl Server et InnoDB savent désormais tirer toute la quintessence des plates-formes multi-socket et multi-cœur ainsi que du système d’exploitation hôte, aussi bien Windows, que Linux et Mac OS. Dans la foulée, InnoDB devient le moteur de stockage par défaut de MySQL Server (ce qui pousse un peu plus MySQL dans le modèle propriétaire) offrant ainsi des transactions ACID, l’intégrité référentielle et la récupération des données suite à un crash.

Des améliorations sur la disponibilité et fiabilité ainsi que sur l’expérience utilisateur figurent également au menu des enrichissements de MySQL. Selon les tests effectués par Oracle, la nouvelle version afficherait jusqu’à 1500% de performances accrues par rapport à MySQL 5.1 sur les opérations de lecture/écriture sous Windows et 500% sur les commandes de lecture seule. Sous Linux, les gains sont moindres mais néanmoins louables : 360% et 200% respectivement.

« La disponibilité de MySQL 5.5 RC témoigne de la volonté d’Oracle d’aider non seulement les utilisateurs de la LAMP [Linux, Apache, MySQL et PHP, ndlr], mais également les utilisateurs de Windows à optimiser les performances et la fiabilité des environnements d’applications critiques tout en réduisant les coûts, commente Edward Screven, architecte en chef entreprise chez Oracle. Oracle a maintenant deux offres de base de données de haut niveau alternatives à SQLServer, toutes les deux visant à fournir une meilleure valeur et un soutien plus large de la plate-forme pour les utilisateurs finaux et les éditeurs de logiciels. »

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