Une belle vitrine pour BlueHats ? Voilà en tout cas le projet lauréat du prix du public aux OSOR Awards.
Inédite pour la Commission européenne, cette démarche permettra de primer un autre projet ayant trait à l’usage de l’open source dans les services publics. Mais ce sera à un jury* d’en décider.
La phase de candidature aux OSOR Awards s’est déroulée du 26 juillet au 21 septembre. Sur 101 postulants, 92 ont été retenus (66 solutions, 26 initiatives), couvrant 20 pays. Un deuxième filtrage s’est déroulé, aboutissant à une shortlist de 22 noms. C’est sur eux qu’a porté le vote du public. Sur 1060 voix, BlueHats en a réuni 18 %, contre 11 % pour son dauphin.
Pour le prix du jury, une sélection supplémentaire a eu lieu. Il ne reste plus que six finalistes. On connaîtra l’identité du vainqueur le 21 novembre.
CiteLibre
La Ville de Paris fournit cette suite logicielle. Elle comporte pour le moment deux services (gestion de calendriers et création de formulaires). Des packages axés sur la participation citoyenne doivent s’y ajouter.
Démarches simplifiées
Celui-ci avait fait l’objet d’une double candidature. D’une part, sous l’angle du service permettant aux organismes publics et aux collectivités locales de dématérialiser des procédures sur la base de formulaires. D’autre part, sous l’angle « communauté » (non retenu dans les 22), ou comment un service initialement pensé pour les ministères a fini par englober les collectivités territoriales.
Geotrek
Geotrek et Démarches simplifiées ont franchi l’ultime étape de sélection. Ils sont finalistes aux côtés de :
gvSIG Suite
La Généralité valencienne (Espagne) pilote cette plate-forme qui réunit trois produits : gvSIG Desktop (gestion d’informations géospatiales), gvSIG Online (création de géoportails) et gvSIG Mapps (développement d’apps mobiles reposant sur des données géographiques).
Decidim
Ce framework Ruby on Rails origine Espagne permet de créer des portails web de participation citoyenne (« Decidim » signifie « Nous décidons » en catalan).
OS2
Un pendant danois de BlueHats… à plus haut niveau et en cercle plus restreint. Il réunit des représentants d’institutions publiques (82 membres) et gère une vingtaine de codebases.
publiccode.yml
Ce format de métadonnées standardisé est censé faciliter la découverte et la réutilisation des logiciels libres développés par ou pour des administrations publiques. Le catalogue national de logiciels libres s’en nourrit.
* Composition du jury :
Natalia Aristimuño Pérez, directrice des services numériques à la DIGIT (Direction générale de l’informatique de la Commission européenne)
Ramón Chismol-Ibáñez, directeur de la DG SMART (Direction générale des solutions numériques au Conseil de l’UE)
Pierfrancesco Sabbatucci, directeur de l’EDIT (direction de l’édition, de l’innovation et de la gestion des données au Parlement européen)
Sachiko Muto, présidente d’OpenForum Europe
À consulter en complément :
Open source : de la France à l’Allemagne, la vision de l’UE
JetBrains passe de l’open source au commercial pour Rust
L’OSI veut peser dans la définition de l’« IA open source »
Comment OpenTF envisage son fork de Terraform
Les logiciels libres entrés au SILL cet été
Illustration principale © Green Energy Futures via visualhunt.com / CC-BY-NC-SA
FT Group, éditeur du Financal Times, a signé un accord avec OpenAI afin d'utiliser ses…
Au premier trimestre, Microsoft, Meta/Facebook et Alphabet/Google ont déjà investi plus de 32 milliards $…
La société britannique de cybersécurité Darktrace a accepté une offre de rachat de 5,32 milliards…
Silicon et KPMG lancent la deuxième édition de l'étude Trends of IT. Cette édition 2024…
Le ministère de l'économie a adressé une lettre d'intention à la direction d'Atos pour racheter…
Directeur Technologie de SNCF Connect & Tech, Arnaud Monier lance une campagne de recrutement pour…