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Premier appel d’offres Cloud pour la Commission européenne

La Commission européenne lance son premier appel d’offres orienté Cloud. Porté par la DSI de l’organisation (Directorate-General for Informatics – Digit), l’initiative vise à mettre en place quelque 2 500 machines virtuelles (de tailles variables) et environ 2 500 To de stockage, dans le cadre d’un contrat d’une durée de 2 ans (renouvelable 2 x 1 an).

Environ 75 % de ces capacités environ seront mises à disposition d’autres institutions que la Commission (Cour de justice, agence de défense européenne, de la sécurité alimentaire, de l’environnement ou encore de la sécurité aérienne, Parlement européen, Conseil de l’Union européenne, etc.). Le contrat sera divisé en trois lots (Iaas privé, Iaas public et Paas public) et pourra impliquer jusqu’à cinq fournisseurs différents au total.

Facturation 100 % à l’usage

Les services attendus par la Commission sont assez complets comme le montre le graphique ci-dessous relatif au lot 1 (où un seul fournisseur sera retenu). Sur les trois lots, la Commission demande aux fournisseurs des fonctions de self-service et du provisionnement en parallèle. Les fournisseurs doivent candidater avec une infrastructure reposant sur au moins deux datacenters distants de 200 km minimum. Le catalogue logiciel attendu comprend des bases de données Oracle et MySQL, des piles LAMP, des serveurs d’applications (Weblogic notamment), des front-end Web, des services de Content Delivery Network…

L’appel d’offres indique clairement que l’institution attend un modèle de tarification 100 % à l’usage. « Plus le niveau de granularité proposé est fin, meilleure est l’évaluation », avertit une des annexes (Service Requirements). La Commission réclame également un système de discount, permettant d’obtenir des réductions quand un client (la Commission ou une autre des institutions concernées) s’engage à utiliser un service plus longuement que la durée indiquée sur la liste de prix.

Interrogé par nos confrères de ComputerWeekly, un porte-parole de la Commission indique qu’il s’agit là d’un premier pas dans « la transition vers le Cloud ». L’objectif étant d’identifier quels meilleurs usages du Cloud pourrait faire la Commission, « tout en restant dans les limites des contraintes légales ».

A l’été 2014, la Commission avait identifié le Cloud comme un des leviers permettant de doper la croissance et l’emploi en Europe. A la même époque, l’institution avait publié pour commentaires un document, conçu par l’industrie, visant à harmoniser les contrats Cloud au sein du marché européen.

A lire aussi :

Commission européenne : Günther Oettinger hérite de l’économie numérique

Peu de services Cloud conformes au futur droit européen sur les données

Crédit Photo : Semistach-shutterstock

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