Les attaques de ransomwares, en hausse de 62 % dans le monde entre 2019 et 2020 ? Et de 158 % en Amérique du Nord ? Elizabeth Warren a choisi ces indicateurs – sourcés chez SonicWall – pour contextualiser le Ransom Disclosure Act.
La sénatrice du Massachusetts porte cette proposition de loi avec la représentante de Caroline du Nord Deborah Ross. Objectif : mieux comprendre le mécanisme des rançons.
Le texte s’appliquerait à toute entité publique ou privée (gouvernements locaux compris, individus exclus) remplissant l’une des conditions suivantes :
Ces entités, au cas où elles paieraient une rançon, seraient dans l’obligation de le révéler sous 48 heures au département de la Sécurité intérieure. Elles s’exposeraient sinon à des sanctions… non déterminées pour l’heure.
Elles auraient à fournir les informations suivantes :
Le DHS aurait 60 jours à compter de l’entrée en vigueur pour proposer un canal de transmission de ces informations. Il disposerait d’un an maximum pour les afficher sur un site accessible au public – en masquant les données susceptibles de permettre l’identification des victimes. L’ensemble serait ensuite actualisé à fréquence annuelle.
Au plus 15 mois après l’entrée en vigueur du texte, le DHS aurait à soumettre un rapport au Congrès. Il lui appartiendrait, en particulier, de jauger dans quelle mesure les cryptomonnaies favorisent les attaques de ransomwares.
Photo d’illustration © beebright – Adobe Stock
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