Dans la guerre des technologies de recharge sans fil, l’A4WP (Alliance for Wireless Power) vient de remporter une victoire. Avec un siège au conseil d’administration de l’alliance, Intel fait en effet une entrée en grande pompe dans l’A4WP.
Le collectif compte désormais plus de 40 entreprises, parmi lesquelles on trouve Samsung, Broadcom, Qualcomm et désormais Intel.
Navin Shenoy, vice président de la division PC client au sein d’Intel, explique ce qui a motivé la firme de Santa Clara à rejoindre l’alliance. « Intel estime que la spécification A4WP, en particulier l’utilisation de la technologie de résonance magnétique en champ proche, peut fournir une expérience de consommation convaincante et permettre de nouveaux modèles d’utilisation qui rendent presque automatique la recharge. En rejoignant A4WP, nous sommes impatients de travailler aux côtés d’autres sociétés membres et contribuer à des normes qui aident à alimenter un écosystème de solutions innovantes capables de charger simultanément une gamme d’appareils allant des accessoires à faible puissance aux smartphones, tablettes et Ultrabooks ».
Intel espère également que dans un avenir proche, les ultrabooks permettront de charger les smartphones, tablettes et autres gadgets informatiques simplement en les approchant de l’ordinateur.
HP avait déjà intégré un système de charge sans fil dans ses smartphones sous webOS. Nokia, Samsung et LG ont ensuite adopté la technologie Qi dans certains de leurs smartphones ou tablettes. Mais, cette technologie nécessite que l’appareil soit placé directement en contact sur un socle de charge et ne permet pas de recharger plusieurs appareils simultanément.
Basée sur l’induction magnétique, Qi est toutefois la technologie la plus répandue actuellement, à la fois présente dans des terminaux Nokia Lumia et dans le Samsung Galaxy S4. Cette technologie est basée sur le cahier des charges du Wireless Power Consortium (WPC) qui regroupe quelques 136 sociétés.
Face au WPC, on trouve Power Matters Alliance (PMA) qui planche également sur un cahier des charges d’alimentation sans fil dénommé Power 2.0 et s’appuie sur 69 membres.
Trois alliances sont donc en lice pour tenter d’imposer un standard. Les choses se compliquent lorsqu’on découvre que plusieurs sociétés siègent dans plusieurs alliances.
Mais avec l’allié de poids que constitue Intel, l’Alliance for Wireless Power pourtant soutenue par une quarantaine de sociétés seulement, pourrait bien imposer son standard basé sur la résonance magnétique.
Qualcomm a d’ores et déjà pris les devants en développant sa propre technologie baptisée WiPower reposant sur les spécifications publiées par l’A4WP. La société américaine a récemment livré des kits d’évaluation WiPower à certains de ses clients.
La guerre des standards de recharge sans fil est donc loin d’être terminée.
Eviden regroupe cinq familles de serveurs sous la marque BullSequana AI. Et affiche le supercalculateur…
Le dernier Magic Quadrant du SSE (Secure Service Edge) dénote des tarifications et des modèles…
Formats de paramètres, méthodes d'apprentissage, mutualisation GPU... Voici quelques-unes des recommandations de l'ANSSI sur l'IA…
À la grogne des partenaires VMware, Broadcom répond par diverses concessions.
iPadOS a une position suffisamment influente pour être soumis au DMA, estime la Commission européenne.
FT Group, éditeur du Financal Times, a signé un accord avec OpenAI afin d'utiliser ses…