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Un Nexus Two chez Google, pour quoi faire?

« En créant le Nexus One il y a un an et demi, nous voulions faire progresser le marché des [smartphones]. Ça a bien marché. Et ça a tellement bien marché que nous n’avons pas besoin d’en lancer un second », explique Eric Schmidt, le Pdg de Google, dans une interview au Daily Telegraph le 1er juillet.

N’en déplaisent aux mobinautes donc (qui attendaient un clavier QWERTY, un autre téléphone dont la mise à jour se ferait facilement car procédant de la maison mère), les fabricants de smartphones sous Android respirent.Il n’y aura pas de Nexus Two. La stratégie évoquée par Google ici en début d’année lors du lancement du Nexus One toucherait au but.

Si le dirigeant de Google est visiblement très satisfait de la tournure des événements, rappelons tout de même que le Nexus One n’est pas précisément un succès commercial. Certes, il a fait (un peu) peur aux autres fabricants et a fait couler beaucoup d’encre, mais les ventes ont toujours laissé à désirer.

Fabriqué par HTC, ce téléphone haut de gamme équipé d’Android 2.1 s’est écoulé à 150 000 exemplaires, en 70 jours environ après sa sortie en début d’année aux etats-Unis. Depuis le mois de mai, il est aussi disponible en France chez SFR.

Des résultats à ne surtout pas comparer avec ceux de l’iPhone 4 d’Apple – son grand rival – qui, avec une sortie mondiale dans cinq pays, excède le million et demi d’unités vendues trois jours après son lancement le 24 juin.

« Nous n’avons pas de plan pour battre Apple,continue Eric Schmidt, nous ne procédons pas de cette manière. Nous essayons de faire quelque chose de différent de ce que fait Apple et la bonne nouvelle, c’est qu’Apple nous rend la tâche très facile. » En cause, l’ouverture d’Apple moquée par le Pdg, qui ajoute que « le modèle de Google est totalement ouvert. Vous pouvez prendre le logiciel – il est gratuit – modifier ce que vous voulez, ajouter n’importe quelle application, et lancer n’importe quelle affaire à partir de là.» Contrairement à Apple et son univers fermé qui pousse notamment les hackers à casser les protections de l’OS pour pouvoir l’enrichir.

Ainsi, quoiqu’affirme Eric Schmidt, la hache de guerre est loin d’être enterrée…

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