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vSphere+ : qu’y a-t-il dans la vitrine multicloud de VMware ?

« Faire du cloud hybride le modèle par défaut ». C’était la promesse de l’initiative Project Arctic, annoncée au dernier VMworld. Concrètement, il s’agissait de favoriser l’accès aux capacités de VMware Cloud à travers vCenter. L’offre vSphere+, fraîchement officialisée, en est une incarnation.

La technologie sous-jacente n’est pas nouvelle : il s’agit de greffer aux instances vCenter une passerelle (appliance virtuelle) qui permet d’accéder à des services cloud. Premier public visé : les admins. Avec une console qui gère notamment :

– Inventaire des ressources
– Consolidation des événements et des alertes
– Évaluation de posture de sécurité
– Provisionnement de VM (sans passer par vCenter)
– Gestion du cycle de vie des instances
– Uniformisation des configurations

Deuxième public : les développeurs. Avec, comme socle, le Kubernetes de VMware (Tanzu Kubernetes Grid). Et un ensemble de services complémentaires (stockage, réseau, registre…) déjà accessibles dans le cadre de l’offre vSphere with VMware Tanzu.

vSphere+ reprend un éventail d’outils de gestion inclus dans l’offre vSphere Enterprise Plus. Cela va de la planification des mises à jour de vCenter au chiffrement des VM en passant par l’extinction automatique des hôtes. D’autres sont disponibles dès vSphere Standard. Comme les stratégies de stockage, la fédération ADFS ou la prise en charge des fonctions Microsoft VBS (sécurité basée sur la virtualisation).

vSphere+ donnera accès à certaines fonctionnalités en SaaS, sous forme d’add-on. Premier sur la liste : l’offre VMware Cloud Disaster Recovery. On nous parle aussi de protection contre les ransomwares et de planification de capacité.

vSAN également décliné

À sa sortie commerciale, prévue d’ici au 29 juillet*, vSphere+ nécessitera la dernière version de vCenter. Et au moins ESXi 6.7.

Le modèle économique ? Une réservation de capacité pour 1, 3 ou 5 ans… et une facturation mensuelle des éventuelles consommations excédentaires. On est sur une licence par cœur physique, avec un minimum de 16 cœurs par CPU. L’usage est mesuré en agrégeant, sur une base horaire, le nombre de cœurs qu’utilisent les hôtes des différentes instances vCenter. Pour le moment, vSphere+ ne délivre pas d’alertes en cas de dépassement de capacité.

La conversion de licences vSphere sur site est possible, moyennant des critères qu’on peut consulter sur ce lien. On peut également faire coexister les deux types de licences sur un même environnement. Ce qui peut être utile si on utilise vSAN, NSX-V, Site Recovery Manager ou vCloud Suite (vCS). Ces derniers ne sont pas encore compatibles avec vSphere+.

Il existe aussi une offre vSAN+, proposée en tant qu’add-on pour vSphere+. S’appliquant au niveau des clusters, elles ne peut pas cohabiter avec des licences vSAN « classiques » (perpétuelles).

* Il faudra attendre un peu plus pour l’intégration de la brique d’observabilité Tanzu Mission Control Essentials. Date butoir : fin septembre.

Illustration principale © Macrovector – Shutterstock

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