L’affaire a fait grand bruit. Lorsque la justice américaine a accordé à Jean-Marie Messier, ancien patron de Vivendi Universal, une indemnité de départ de 20,6 millions d’euros, Jean-René Fourtou a vu rouge. Une décision selon lui indécente pour un homme qui failli précipiter le géant des médias à la catastrophe.
Dans un premier temps, Jean-René Fourtou a tout simplement indiqué qu’il ne paierait pas. Ce qui revient à violer un protocole d’accord entre Jean-Marie Messier et l’entreprise. Le p-dg téléphone même à son prédécesseur et, selon Libération qui cite un proche, lui explique non sans humour: « J’accepte de verser cette indemnité si tu la reverses au Petits Frères des pauvres ». Aucune base légale pour annuler le contrat Mais le refus de Jean-René Fourtou ne va pas durer longtemps. En effet, il doit accepter de se soumettre au jugement des juges arbitraux dont la décision est sans appel. « Ni Vivendi, ni Messier ne devront initier une action collatérale ou poursuite en France, aux Etats-Unis ou dans n’importe quel autre pays, pour tenter de modifier ou rejeter la décision des arbitres ». Ce texte a en effet été signé de la main de Jean-René Fourtou en octobre 2002. Selon la Tribune, à la lecture de cette sentence, les trois arbitres ont même certifié qu’ils ne voyaient « aucune base légale » à Vivendi pour annuler le contrat de cessation d’activité intervenu le 1er juillet 2002, poursuit le journal. La marge de manoeuvre de Jean-René Fourtou est donc quasi nulle. Le jugement de cet arbitrage est sans appel. Le patron de Vivendi a beau être scandalisé, il devra payer.
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