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Airframe : plateforme cloud OpenStack gratuite par Piston… pour essayer

Le projet OpenStack de plateforme cloud open source, initié par la NASA et Rackspace, peine à se faire sa place, malgré la multiplication des annonces liées à son adoption.

Pour Joshua McKenty, CEO de Piston Cloud Computing et l’un des cofondateurs d’OpenStack (il a participé au projet cloud Nebula de la NASA à l’origine d’OpenStack), la raison principale provient du fait que les utilisateurs potentiels « veulent essayer avant d’acheter… ».

Airframe, l’essayer c’est l’adopter

C’est pourquoi Piston, qui se dit elle même entreprise OpenStack, a réalisé Airframe, une version « freemium » de son logiciel de cloud privé Enterprise OpenStack, basé sur le code OpenStack, lui même open source.

Airframe intègre le noyau OpenStack, les API OpenStack, et le framework Moxie développé par Piston sur la base de l’algorithme Paxos. En revanche, ne figurent pas dans Airframe les processus de mise à jour de sécurité, la possibilité de créer des serveurs en étant offline, ni celle de cloner et de lancer de nouvelles copies de l’hyperviseur KVM.

La solution n’est que temporairement gratuite, c’est-à-dire qu’elle est « free » depuis son téléchargement et jusqu’à sa mise à jour, qui devrait intervenir tous les 6 mois, soit globalement au rythme des évolutions d’OpenStack. À chaque nouvelle version, la version gratuite précédente disparaît, et les utilisateurs sont invités à installer la version en cours.

À chacun sa preview-freemium-open source d’OpenStack

Piston n’est pas la première société à annoncer une version gratuite (ou low-cost) de sa distribution OpenStacK. Rackspace propose une version « tier » de son cloud privé ; VMware une version d’essai de son service de stockage cloud public vCloud ; et Red Hat une version « preview » de son IaaS (Infrastructure-as-a-Service) OpenStack (La distribution Red Hat OpenStack disponible en preview).

L’objectif de Piston Cloud Computing avec Airframe, tout comme celui de ses concurrents, est d’une part de sensibiliser les entreprises à OpenStack, de leur permettre de tester les distributions (Airframe s’installerait en 10 minutes), mais également de créer une communauté autour de leurs produits et de fidéliser les utilisateurs potentiels. L’origine open source du noyau de OpenStack les aide dans cette démarche.

Pour accéder à Enterprise OpenStack, la version complète d’ Airframe, il faut mettre à jour le code, et il en coûte 3500 dollars par serveur et par an.


Voir aussi
Quiz Silicon.fr – Le vocabulaire du cloud

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