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Amazon et Microsoft boudent le manifeste ‘open cloud’

L’interopérabilité du cloud computing semble faire consensus parmi les différents acteurs concernés. Pourtant, la présentation d’un manifeste en faveur de l’ouverture de la technologie en a refroidi plus d’un. Amazon et Microsoft –qui revendique volontiers son désir d’ouverture- se sont par exemple refusés à signer le document.

La firme de Redmond, qui s’est enrichie en commercialisant son OS, propriétaire et sa suite bureautiques, Microsoft Office, a récemment été convertie –de force- aux bienfaits de l’ouverture et de l’interopérabilité mais aussi du cloud.

Cette fois-ci, les choses semblent être différentes. Face à des acteurs de poids (Amazon, IBM, Google ou encore SalesForce) eux aussi positionnés sur le secteur jugé prometteur du cloud computing, le premier éditeur mondial a souhaité éviter de faire bande à part tout en évitant un engagement trop solennel.

Amazon, Salesforce et Microsoft se sont ainsi est refusés à signé l’ « open cloud manifesto », une initiative portée par IBM et signée par d’autres acteurs de taille du secteur (Google, SAP, VMWare, RedHat, Juniper NetWorks, etc.).

Amazon, cité parvnunet.fr, a de son côté estimé que « la meilleure façon d’illustrer l’ouverture et la flexibilité pour les clients, c’est celle que l’on fournit actuellement et que l’on délivre. » Le spécialiste américain de l’e-commerce a cependant assuré qu’il continuerait « à approfondir l’approche clientèle visant à leur assurer un maximum de flexibilité tout au long des discussions portant sur les normes. »

Cette relative prudence affichée par certains est, comme le souligne ZDNet, le signe annonciateur d’une guerre des standards que personne n’ose nommer pour le moment. Alors que chacun abat peu à peu ses cartes, d’aucuns sont peut-être tentés d’apposer à leurs technologies quelques verrous propriétaires, histoire de s’en garantir la primauté.

Pourtant, le manifeste en appelant les différents acteurs à réaliser un effort pour l’interopérabilité des offres ou en mettant en garde les entreprises contre la multiplication des standards, veut promouvoir la mise en place d’une saine compétition.

Si le cloud s’avère aussi juteux que le prévoit le Gartner (56,3 milliards de dollars en 2009), les bonnes intentions affichées sur le manifeste risquent de fondre comme neige au soleil.

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