Comme Google l’a fait avec TensorFlow, Amazon passe en Open Source sa librairie de deep learning DSSTNE (Deep Scalable Sparse Tensor Network Engine). Le code source de DSSTNE est disponible sur Github sous licence Apache 2.0. Amazon explique son choix sur la page de questions/réponses :
« Nous rendons DSSTNE Open Source afin que la promesse du deep learning se prolonge au-delà de la compréhension du langage et de la reconnaissance d’objets, à d’autres domaines comme la recherche en ligne et les recommandations. Nous espérons que les chercheurs du monde entier contribuent à son amélioration. Et surtout, que cela stimule l’innovation dans de nombreux autres domaines ».
DSSTNE a été conçu à l’origine par les ingénieurs d’Amazon pour résoudre des problématiques d’apprentissage automatique utiles au commerce en ligne. L’outil permet à l’entreprise américaine d’aider « plusieurs centaines de millions de clients » à trouver « le bon produit à partir d’un immense catalogue ». Et proposer les « bonnes recommandations nécessite des réseaux de neurones ».
Selon Amazon, DSSTNE est plus rapide que ses principaux concurrents, dont TensorFlow. Mais DSSTNE a des limites, dont le support encore limité des réseaux neuronaux récurrents… En revanche, le logiciel peut utiliser plusieurs processeurs graphiques (GPU) simultanément pour apprendre plus rapidement, y compris lorsque les données se font relativement rares.
Lire aussi :
Microsoft libère ses technologies de Deep Learning
Baidu rend Open Source son outil d’intelligence artificielle Warp-CTC
IBM passe sa solution de machine learning en Open Source
Un temps pressenti pour constituer le socle d'une suite bureautique AWS, Amazon WorkDocs arrivera en…
Eviden regroupe cinq familles de serveurs sous la marque BullSequana AI. Et affiche le supercalculateur…
Le dernier Magic Quadrant du SSE (Secure Service Edge) dénote des tarifications et des modèles…
Formats de paramètres, méthodes d'apprentissage, mutualisation GPU... Voici quelques-unes des recommandations de l'ANSSI sur l'IA…
À la grogne des partenaires VMware, Broadcom répond par diverses concessions.
iPadOS a une position suffisamment influente pour être soumis au DMA, estime la Commission européenne.