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Anti-trust: nouveaux ennuis pour Microsoft

Alors que Microsoft est toujours embourbé dans l’affaire d’abus de position dominante initiée par la Commission européenne (lire nos articles), la firme doit aujourd’hui gérer une nouvelle plainte similaire.

L’association ECIS (Comité Européen pour des systèmes interopérables) qui regroupe notamment Nokia, IBM, Oracle ou Sun Microsystems, a annoncé mercredi avoir déposé une nouvelle plainte auprès de la Commission européenne contre Microsoft pour abus de position dominante. La Commission a confirmé avoir reçu cette plainte: « Nous allons l’examiner soigneusement », a indiqué le porte-parole européen à la Concurrence, Jonathan Todd. Selon l’ECIS, cette plainte vise « une série de pratiques commerciales de Microsoft qui menacent de priver les entreprises et les particuliers d’un choix réel parmi les logiciels concurrents ». Dans sa plainte, l’ECIS demande aux services européens de la Concurrence « de mettre fin aux pratiques qui renforcent les monopoles de Microsoft et étendent sa position dominante pour une série de produits existants ou annoncés, et cela au-delà des deux sur lesquels la Commission s’est concentrée dans sa décision de 2004 ». D’après l’ECIS, la plainte déposée mercredi critique les pratiques anticoncurrentielles de Microsoft « dans de nombreux autres domaines ». « Cela inclut des pratiques de ventes liées et de non-divulgation d’interfaces, similaires à celles auxquelles le groupe a déjà été condamné », souligne-t-elle. Du côté de Microsoft, on enrage. « Nous en sommes venus à attendre, lorsque que nous introduisons de nouveaux produits qui bénéficient aux consommateurs, particulièrement avec les technologies de pointe présentes dans Office 12 et Windows Vista, que certains concurrents se plaindront », écrit l’éditeur dans un communiqué. En attendant de savoir si cette nouvelle procédure débouchera sur un procès, la Commission doit se prononcer sur les récentes documentations fournies par Microsoft concernant les remèdes imposés par Bruxelles (outre l’amende de 500 millions d’euros). Après avoir longtemps traîné des pieds, le géant a finalement décidé d’ouvrir une partie du code source de Windows afin d’échapper à une amende pouvant aller jusqu’à deux millions d’euros par jour. Mais la Commission se dit toujours autant sceptique.

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