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Axalto sans Schlumberger : les cartes à puce, cible d’une OPA ?

A l’origine, Axalto faisait partie de Schlumberger et représentait les activités cartes à puce et terminaux de paiement du groupe. Mais au mois de mai 2004, Schlumberger, soucieux de se recentrer sur les métiers du secteur pétrolier, s’est séparé d’Axalto en l’introduisant à la bourse de Paris. Or, les résultats du premier semestre 2004 constituent une agréable surprise, après trois années difficiles. Par rapport aux six premiers mois de l’année 2003, le chiffre d’affaires est en progression de 28% à 430 millions de dollars tandis que, sur la même période, le résultat d’exploitation a été multiplié par 5: il s’élève à 28 millions de dollars. Selon Olivier Piou, d-g d’Axalto, ces bons résultats sont dus au fait que

« depuis le début l’exercice, Axalto rencontre un nombre croissant d’opportunités, sur tous ses segments de marché, et dans l’ensemble de ses régions. » Mais ces bonnes performances seraient avant tout liées à la croissance de la téléphonie mobile: avec 240 millions de dollars, les commandes en provenance de ce secteur représentent plus de la moitié du chiffre d’affaires total du groupe. Ce chiffre, tiré par les ventes de cartes SIM sur les marchés américain et asiatique est en hausse de 30% par rapport à 2003. Au premier semestre 2004, Axalto a livré 106 millions de cartes SIM aux opérateurs de téléphonie mobile et 36 millions de cartes à puce aux institutions financières, ce qui représente un équivalent de près de 10 cartes par seconde. Pourtant, une certaine inquiétude plane autour de ces bonnes nouvelles. Car la question de la destinée d’Axalto reste largement ouverte. Devenue société de droit néerlandais, dirigée par le néerlandaisn John de Wit, elle ne compte plus aujourd’hui d’actionnaire de référence. Jusqu’à la cession de ses dernières parts, Schlumberger était le seul à détenir plus de 5% du capital. Désormais, le titre Axalto flotte et se trouve donc aujourd’hui à la merci d’une éventuelle OPA. Connaîtra-t-il le destin de son concurrent Gemplus, entreprise d’origine française, reprise par le « fonds d’investissement » Texas Pacific Group (TPG), derrière lequel beaucoup voient l’ombre de la CIA ?

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