Pour gérer vos consentements :
Categories: Cloud

Bourse : le vent de panique n'est pas tombé

La contagion de la crise financière à l’économie réelle est un fait. Les résultats trimestriels médiocres des grandes entreprises, les prévisions en berne, la confirmation de la récession générale ont fini de convaincre les investisseurs.

Ces derniers ont continué à allègrement massacrer les valeurs cycliques, vendant massivement tout ce qui ressemble de près ou de loin à une action, le tout dans un mouvement de panique assez consternant.

Ce vent de panique a soufflé ce vendredi, au départ de l’Asie. Toutes les places du continent ont plongé, Tokyo en tête avec une baisse de 9,60%. Le Nikkei perd 12% sur la semaine et 50% depuis le début de l’année.

L’Europe plonge à son tour. Dans la journée de vendredi, le CAC40 perd plus de 10% et passe en dessous la barre symbolique des 3.000 points. Rien ne semble pouvoir stopper cette spirale baissière. Mais l’ouverture résistante de Wall Street permet aux indices européens de redresser la barre.

Le CAC finit la journée sur un repli de 3,54% à 3.193,79 points. Sur 7 jours, l’indice parisien lâche encore 4,09% et depuis le début de l’année, la perte atteint 43,1%. Ce sont des centaines de milliards de capitalisations boursières qui se sont envolés.

Les valeurs bancaires ont plongé : Société Générale lâche 7,61 % à 45,01 euros, Crédit Agricole 2,45 % à 11,37 euros, BNP Paribas 2,93 % à 57 euros. Seule Dexia prend 3,02 % à 4,37 euros. Renault, qui a annoncé fermer provisoirement certains de ses sites, enregistre la plus forte chute du CAC 40, perdant 12,55 % à 22,20 euros.

À Francfort, l’indice Dax clôture en forte baisse de 4,96 % à 4.295,67 points. À la Bourse de Londres, le Footsie abandonne 5 %.

Dans le sillage des places européennes, Wall Street termine en baisse. Le Dow Jones décroche de 3,59 % à 8.378,95 points et le Nasdaq perd 3,23 % à 1.552,53 points. Depuis le début de l’année, le Dow recule de 38%.

Après une séance de montagnes russes jeudi, terminée sur une note positive, (le Dow Jones prenant 2%), la place new-yorkaise s’attendait au pire après la panique asiatique et européenne. Mais finalement, Wall Street a résisté. Anecdote : le « jeudi noir » qui a lancé le krach de 1929 à Wall Street était également un 24 octobre, il y a exactement 79 ans.

Les bancaires ont été particulièrement attaquées: Citigroup a cédé 7,40%, Bank of America 8,39% et JPMorgan Chase 6,39%.

Les producteurs d’énergie et de matières premières, qui pèsent environ 20% des indices, ont pâti de la chute des cours du pétrole après la décision de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) de réduire son offre.

Le baril à la bourse de New-York n’est plus qu’à 64,15 dollars – contre plus de 140 en juillet.

Malgré des résultats en forte hausse, le numéro un mondial des logiciels Microsoft a cédé 3,00% à 21,65 dollars : il a révisé à la baisse ses prévisions économiques en raison de la probabilité d’un « ralentissement économique prolongé ».

Recent Posts

Eviden structure une marque de « serveurs IA »

Eviden regroupe cinq familles de serveurs sous la marque BullSequana AI. Et affiche le supercalculateur…

2 heures ago

SSE : l’expérience se simplifie plus que les prix

Le dernier Magic Quadrant du SSE (Secure Service Edge) dénote des tarifications et des modèles…

4 heures ago

IA générative : les lignes directrices de l’ANSSI

Formats de paramètres, méthodes d'apprentissage, mutualisation GPU... Voici quelques-unes des recommandations de l'ANSSI sur l'IA…

23 heures ago

De la marque blanche à l’« exemption souveraine », Broadcom fait des concessions aux fournisseurs cloud

À la grogne des partenaires VMware, Broadcom répond par diverses concessions.

1 jour ago

iPadOS finalement soumis au DMA

iPadOS a une position suffisamment influente pour être soumis au DMA, estime la Commission européenne.

1 jour ago

ChatGPT : le Financial Times signe avec OpenAI

FT Group, éditeur du Financal Times, a signé un accord avec OpenAI afin d'utiliser ses…

3 jours ago