Œil pour œil, dent pour dent. En mai dernier, Microsoft portait plainte contre la société spécialisée dans la gestion de la relation client (CRM). C’est au tour de Salesforce.com d’avoir recours à la justice pour cinq de ses technologies. Les deux sociétés s’accusent mutuellement de violation de brevets.
Décidément, Microsoft attire les imbroglios judiciaires. Après Alcatel-Lucent en 2008, Eolas Technologies l’année dernière, VirnetX cette année (parmi les derniers cas de conflits), c’est le numéro 1 de l’offre CRM en mode SaaS qui poursuit la firme de Redmond. « Les contrefaçons constantes [réalisées] par Microsoft ont causé et causent un préjudice irréparable à Salesforce.com», indique la plainte rapportée par Reuters il y a quelques jours.
Mais l’originalité de l’affaire tient dans ce duel de plaintes puisque c’est d’abord Microsoft qui a accusé Salesforce. Le 18 mai dernier, le géant américain reprochait à la société spécialisée dans l’offre de gestion de relation client d’avoir utilisé neuf de ses brevets liés à ses logiciels et à ses services de CRM en ligne, sans son autorisation.
L’analyste Rob Enderle du groupe Enderle interrogé parl’AFP, estime que « c’est une réaction normale [de la part de Salesforce]. » La société « essaie de créer un certain équilibre, Microsoft a donc toutes les raisons de venir s’asseoir à la table des négociations. »
Selon ce même analyste, il s’agit de tentatives d’intimidation de la part de ces deux firmes. Tentatives qui feraient pencher la balance du côté de Microsoft, plus puissant, dont le « portefeuille de brevets est beaucoup plus large ».
Un temps pressenti pour constituer le socle d'une suite bureautique AWS, Amazon WorkDocs arrivera en…
Eviden regroupe cinq familles de serveurs sous la marque BullSequana AI. Et affiche le supercalculateur…
Le dernier Magic Quadrant du SSE (Secure Service Edge) dénote des tarifications et des modèles…
Formats de paramètres, méthodes d'apprentissage, mutualisation GPU... Voici quelques-unes des recommandations de l'ANSSI sur l'IA…
À la grogne des partenaires VMware, Broadcom répond par diverses concessions.
iPadOS a une position suffisamment influente pour être soumis au DMA, estime la Commission européenne.