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Citrix assouplit la virtualisation avec XenClient 5

A compter du 12 août, Citrix commercialisera la nouvelle version de son hyperviseur XenClient, développé avec Intel et destiné spécifiquement aux utilisateurs mobiles (PC portables, collaborateurs externes). Parmi les innovations, XenClient prend désormais en charge le double écran sous Windows 8 et avance la promesse d’un démarrage plus rapide en exploitant les processeurs Intel Core de 4e génération (Haswell).

Présente au catalogue de l’éditeur depuis 2010 en tant que composante de l’offre XenDesktop, cette solution incarne la seconde génération des hyperviseurs : tout en favorisant la gestion centralisée des postes de travail virtuels, elle peut s’exécuter directement sur l’ordinateur d’un utilisateur. On s’écarte donc du modèle d’infrastructure classique, où l’image virtuelle est entièrement hébergée par le serveur.

L’aspect centralisé demeure toutefois, notamment à travers la synchronisation automatique des images virtuelles lorsque la connexion au réseau d’entreprise est rétablie ou encore par la possibilité, pour l’administrateur système, de gérer à distance les machines virtuelles via vPro.

Concilier les exigences

Ce socle technologique est reconduit dans la v5, gratuite pour les entreprises inscrites au programme XenDesktop Subscription Advantage, incluse dans le pack XenDesktop Entreprise / Platinum et proposée par ailleurs pour 175 euros HT par utilisateur, avec 39 euros HT par an pour la maintenance. Qu’elles concernent la prise en charge des spécificités de Windows 8, la personnalisation des profils ou le déploiement applicatif, les améliorations apportées au produit convergent en une logique : concilier les exigences des administrateurs au confort des utilisateurs finaux.

Illustration avec la technologie Personal vDisk, héritée en août 2011 du rachat de RingCube et aujourd’hui utilisée pour flexibiliser l’installation d’applications sur les postes de travail. Jusqu’alors, XenClient s’est toujours basé soit sur une configuration d’image partagée, soit sur un mode personnalisé. Dans le premier cas, il n’est pas possible de déployer des programmes additionnels ; dans le second, la gestion, qui se fait au niveau des utilisateurs, est complexe.

Personal vDisk combine ces deux aspects à partir d’un master (« golden image ») auquel se greffe une couche indépendante dans laquelle des applications supplémentaires peuvent résider. Toutes les données sont protégées avec le système XenVault. Dans cette lignée, la gestion des profils unifiés gagne en souplesse, encourageant la mobilité des collaborateurs, qui peuvent retrouver leur environnement sur plusieurs machines équipées de XenClient ou XenDesktop…

Crédit photo : Sergey Nivens – Shutterstock.com

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