Aucune organisation n’est à l’abri d’une violation de données, mais la confiance prévaut. C’est l’un des enseignements de l’édition européenne du « 2020 Data Threat Report » publié par le groupe technologique français Thales.
52% des responsables IT interrogés* ont déclaré que leur organisation a subi au moins une fuite de données l’an dernier (28%) ou a échoué à un audit de sécurité (24%).
Or, la surface d’attaque s’étend dans le cloud.
Toutes les entreprises concernées par l’enquête ont des données stockées dans le nuage informatique (46% en moyenne des informations traitées pour le panel européen). Aussi, 43% de ces actifs dans le cloud sont jugés « sensibles ».
La multicloud progresse, mais le chiffrement et la tokenisation par défaut ne sont pas encore la norme.
Si 54% (57% pour le panel mondial) des données sensibles stockées dans des environnements cloud sont protégées par le chiffrement, 44% « seulement » (48% globalement) le sont par tokenisation (utilisation de jetons).
Dans ce contexte, 68% des organisations disent se sentir « vulnérables » aux attaques informatiques (contre 86% en 2018).
Elles sont aussi nombreuses (69%) à reconnaître que leur approche du chiffrement devra évoluer pour s’adapter à la diffusion à venir de l’informatique quantique.
*L’enquête en ligne a été menée par IDC pour Thales auprès de 1723 décideurs IT et de la sécurité des données, dont 509 dirigeants et managers en Europe (France, Allemagne, Suède, Pays-Bas et Royaume-Uni).
(crédit photo © Shutterstock)
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