Deutsche Telekom connaît une crise sociale sans précédent depuis sa privatisation il y a 10 ans. A Bonn, au siège du groupe, on a compté au moins 10.000 personnes manifestant devant le siège du groupe. Au total, 20.000 débrayages seraient intervenus ce vendredi 11 mai en Allemagne. La veille, un vote des salariés a enregistré 96,5% de participation en faveur de la grève.
L’opérateur historique a provoqué ce mouvement social en annonçant la veille qu’il comptait déplacer 50.000 salariés vers une nouvelle unité de services, ce qui permettrait de modifier les contrats de travail.
Deutsche Telekom propose de baisser de 12% en deux ans, les salaires de ces 50.000 personnes. En contre-partie, leurs emplois seront garantis jusqu’en 2010…
Cette initiative serait due à un contexte financier particulièrement défavorable, nécessitant des coupes sombres dans les dépenses. L’action en bourse a considérablement chuté ces derniers temps et l’annonce, ce 10 mai, d’un recul de 58% du résultat à 459 millions d’euros (contre 1,09 milliard l’an dernier) n’a rien arrangé.
L’action a enregistré un nouveau recul de -0,7%, ce vendredi, à 12,56 euros.
Deutsche Telekom déplore avoir perdu 588.000 abonnés en téléphonie fixe au cours des derniers mois.
Face à cette grève, René Obermann, le nouveau atron de l’opérateur a été ferme. Dans une interview à Bild, il menace de vendre certaines activités s’il n’arrive pas à trouver un accord avec le syndicat Ver.di.
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