L’année 2004 sera celle du démarrage de l’UMTS européen. Cette technologie, appelée aussi 3G, permet à partir d’un téléphone mobile de nouvelle génération de transférer des données à grande vitesse et ainsi d’accéder à des contenus multimédias riches ou de surfer sur Internet.
Vodafone, Orange et SFR ont déjà annoncé leur calendrier de lancements. Aujourd’hui, c’est le géant allemand Deutsche Telekom qui a annoncé, lors du CeBIT de Hanovre, un démarrage pour mai. Les services 3G seront accessibles en Allemagne mais aussi en Grande-Bretagne et en Autriche. Comme la concurrence, l’opérateur visera d’abord la cible professionnelle avec une carte 3G pour PC portable. Mais, heureuse surprise, des combinés grand public seront aussi disponibles. Trois modèles seront proposés: un Motorola, un Nokia et un Samsung. C’est une surprise. Deutsche Telekom est quasiment le seul à annoncer la disponibilité de tels combinés. D’autres opérateurs comme Orange et SFR sont encore très évasifs sur la question et n’hésiteront pas à repousser le lancement grand public si les portables n’étaient pas au rendez-vous. Au démarrage, 40% de la population allemande sera couverte par l’UMTS, soit plus de 200 villes. L’objectif est de passer à 50% à la fin de l’année. L’opérateur a également donné quelques détails sur les modes de facturation. Que l’abonné utilise le GPRS ou l’UMTS, le tarif sera le même, il sera basé sur la durée d’utilisation (et non pas au volume téléchargé, comme sur le GPRS). En revanche, aucune information sur les services. En France, Orange et SFR ont prévu des lancements qui s’étaleront de mai à novembre. Bouygues, de son côté, mise sur une autre technologie, Edge, pour un démarrage en 2005. L’UMTS est stratégique pour les opérateurs qui espèrent générer des revenus supplémentaires par abonné avec des services surtaxés. Néanmoins, selon beaucoup d’études, la 3G des mobiles mettra beaucoup de temps à être rentable.
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