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Quand les DSI s’engagent aux côtés des conseils d’administration

Les directeurs des systèmes d’information (DSI) veulent influencer les décisions stratégiques de leur entreprise. Mais tous n’ont pas d’accès direct au sommet de l’exécutif pour se faire entendre. C’est l’un des enseignements d’une enquête anglophone menée auprès de 200 DSI de grands groupes (source : ITWeb Brainstorm 2019 CIO Survey).

50% des DSI interrogés déclarent relever directement de la direction générale de leur entreprise. Ils sont aussi nombreux à disposer d’un siège au conseil d’administration de leur société. En revanche, 25% n’ont toujours pas d’accès direct au board.

Se faire entendre au sommet n’est donc pas simple pour tous les DSI. Certains pensent également que leur rôle n’est pas perçu à sa juste valeur par d’autres départements.

Les responsables informatiques du secteur public estiment ainsi que leur équipe IT est davantage perçue comme un simple « support technique », plutôt qu’un « partenaire stratégique ». Résultat : 59% jugent la relation « difficile » avec le reste de l’entreprise et 6% seulement « excellente ».

En revanche, parmi les DSI du secteur privé interrogés, 32% estiment la relation excellente avec les métiers, tandis que 22% jugent encore cette alliance difficile. En cause : le déficit de compétences, des priorités divergentes, des attentes jugées irréalistes, la maintenance parfois chronophage des systèmes hérités (Legacy IT) et des budgets serrés.

Maturité numérique des organisations

Qu’en est-il de la maturité numérique des organisations ?

Une majorité (54% des DSI) juge son niveau « basique ». Toutefois, 44% pensent tout de même que ce niveau est avancé (38%), voire « pleinement mature » pour 6% du panel.

Pour soutenir la numérisation et les objectifs commerciaux, les organisations prévoient une hausse sensible des budgets IT qui ne soit pas absorbée par l’inflation.

Les domaines d’investissements les plus souvent cités sont : la cybersécurité (pour 63% des répondants), suivie par l’analyse de données (47%) et les ERP/applications métiers (44%). L’infrastructure réseau (40%), l’automatisation et la RPA arrivent ensuite (38%).

Selon une autre étude internationale (« 2019 Harvey Nash/KPMG CIO Survey »), les compétences associées au traitement et à l’analyse de données (44%), à la cybersécurité (39%) et à l’intelligence artificielle (39%) sont celles où l’inadéquation entre l’offre et la demande de compétences est la plus forte.

Une tendance qui devrait se poursuivre en 2020.

*L’enquête a été menée durant l’été 2019 auprès de 200 DSI de grandes entreprises et administrations.

(crédit photo © shutterstock)

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