Donald Trump a expressément demandé aux grandes multinationales, en particulier les sociétés du monde IT, de concentrer leurs emplois sur le sol américain. Le nouveau président des États-Unis va réunir les représentants d’Alphabet, Amazon, Facebook et IBM ce mercredi, avec comme sujet principal l’emploi.
« À chaque instant, nous avons des milliers de postes ouverts, a rappelé Ginni Rometty, CEO d’IBM dans les colonnes d’USA Today. Nous comptons engager environ 25 000 professionnels au cours des quatre prochaines années aux États-Unis. »
La patronne de Big Blue prend donc les devants, en annonçant un recentrage des effectifs de la firme sur les États-Unis.
Fin 2015, IBM comptait 378 000 salariés de par le monde. Il est peu probable que ce nombre change, mais la part des collaborateurs habitant aux USA pourrait augmenter.
« Nous prévoyons de boucler 2016 avec un effectif américain inchangé par rapport au début de l’année, explique un porte-parole de la firme. D’ici 2020, nous nous attendons à ce qu’il soit plus important qu’il ne l’est aujourd’hui. »
Les effectifs américains de la firme, qui sont en baisse depuis plusieurs années déjà, devraient donc repartir à la hausse. La demande de Trump semble visiblement avoir été prise en considération par IBM.
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