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Emploi : nouvelle charrette chez Microsoft

licenciement © benoit sarasin - Fotolia.com

Selon ZDnet.com, Microsoft a lancé une nouvelle charrette ce 29 octobre. Cette nouvelle vague de départ concernerait 3 000 postes dans des secteurs aussi divers que les ventes, le marketing, les ressources humaines, la finance et l’IT. Microsoft souhaiterait aussi réduire – de l’ordre de 20 % – sa dépendance vis-à-vis des employés à temps partiel.

Il s’agit là de la troisième vague de départs dans le cadre du plan de réduction des effectifs annoncé par le premier éditeur mondial en juillet dernier. Dans le cadre de sa réorientation stratégique vers la productivité, la mobilité et le Cloud, Microsoft annonçait alors son intention de supprimer 18 000 emplois, soit environ 15 % de sa masse salariale.

A cette même occasion, l’éditeur lançait la première phase de réduction d’effectifs portant sur 13 000 postes, dont la quasi-totalité (12 500) liés à l’acquisition de la division Terminaux & Services de Nokia. Objectif : éliminer les doublons résultant de cette opération qui avait apporté au groupe la responsabilité de près de 30 000 collaborateurs supplémentaires.

Les tests confiés aux développeurs ?

Une deuxième vague de licenciements a été annoncée à la rentrée, rappellent nos confrères de ITespresso. La branche Trustworthy Computing Group, qui fait partie des services de sécurité IT de la firme, serait particulièrement affectée. Créée en 2002 pour travailler notamment sur la confidentialité des données, elle pourrait être démantelée dans l’optique d’une intégration au sein de la division Cloud & Enterprise.

Après la troisième vague touchant avant tout les services support, une quatrième et dernière étape est prévue pour 2015. Elle toucherait essentiellement la division Xbox, tout particulièrement en Europe. Les équipes de test semblent également en danger : leurs tâches pourraient être confiées aux développeurs.

Pour accompagner ces 18 000 départs, Microsoft a provisionné entre 1,1 et 1,6 milliard de dollars, somme retenue comme charge prévisionnelle au titre de l’exercice fiscal 2015, qui court jusqu’au 30 juin prochain. Pour mémoire, la dernière restructuration d’envergure remontait à 2009, avec 5 800 postes supprimés sous l’ère Steve Ballmer.