L’expert des infrastructures critiques Digora monte en puissance

La moitié des projets sont « forfaitisés ». La société propose des services sur catalogue, qui permettent à la fois de rendre plus lisible son domaine d’intervention, mais aussi d’offrir une garantie de résultats à ses clients.

Certains processus internes mettent même la société à la limite du modèle éditeur. La supervision de systèmes passe ainsi par une offre Nagios maison.

Notez enfin les efforts consentis dans le secteur de l’infogérance, cible stratégique de Digora. Une activité démarrée en 2006, mais qui forme aujourd’hui (après la distribution) le poste le plus important en termes de chiffre d’affaires.

Une forte croissance

Petit à petit, la société a grandi, et couvre maintenant l’ensemble du marché national avec ses 7 points de présence. En plus du siège ouvert à Strasbourg en 1997, nous notons la présence d’agences à Paris (2002), Lille (2004), Lyon (2006), Rennes (2007), Bordeaux (2009) et Toulouse (2011).

Aujourd’hui, Digora compte plus de 70 collaborateurs, pour un chiffre d’affaires 2011 de 12,4 millions d’euros, en croissance de 47 %. Le bénéfice reste modéré, 200 000 euros, mais en forte croissance, +65 %.

La société compte parmi ses clients des PME (de 300 à 10 000 employés), même si elle ne dédaigne pas les grands comptes ou le secteur public. Cette cible “mid market” se traduit par un ensemble relativement important de clients (450 actifs).

Parmi les clients de la société, commençons par un cas dont nous ne pouvons citer le nom, mais qui est « un grand institut de sondage, pour lequel Digora a mis en place un support de niveau 3 à l’occasion des dernières élections présidentielles et législatives ». Nous sommes ici dans le domaine des bases de données à volumétrie et charge extrêmes.

Autre cas, celui de Toshiba Tec Europe Imaging Systems, qui a confié les rênes de sa solution Oracle eBusiness Suite à Digora. À la clé, un hébergement de l’infrastructure dans un datacenter tiers et un PRA sur site (un élément très apprécié en cas de problèmes), le tout avec du support en 24×7.

Ce projet illustre bien l’approche de Digora. C’est en effet au travers de projets ponctuels et de courte durée que Toshiba Tec Europe Imaging Systems a pu mesurer et apprécier l’expertise de la société. Un élément qui l’a convaincu par la suite de lui confier cette infrastructure.

Un nouveau virage en 2012

Début 2012, Digora s’est transformé en SAS et a vu arriver Euro Capital parmi ses partenaires financiers (en tant qu’actionnaire minoritaire et non opérationnel). Ceci facilitera d’éventuelles opérations de croissance externe. « Pas sur des technologies Oracle, mais peut-être dans un secteur différent », nous confie Renaud Ritzler.

D’autres plans sont aujourd’hui à l’étude, comme un renforcement des équipes en agences et une montée en puissance dans le secteur de l’infogérance. La construction d’un datacenter propre à Digora a ainsi été évoquée, ce qui permettrait à la société de répondre aux demandes des clients ne souhaitant pas louer de l’espace en salle blanche.

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