GitGuardian, fondé en 2017, basé à Paris et spécialisé dans la détection de secrets sur GitHub. Hackuity, né en 2018, établi dans la région lyonnaise et à l’origine d’une plate-forme de gestion des vulnérabilités. ubble, marque commerciale de la société NJFVision, créée en 2018 dans le Loiret et qui commercialise une solution de vérification d’identité à distance.
Tous trois furent lauréats dans le cadre du prix de la start-up FIC 2021. Le premier avait remporté le « grand prix ». Le second, celui du jury… qui avait attribué au troisième son « coup de cœur ».
Cette année, ils ne sont pas trois, mais quatre primés. La conséquence de l’ajout d’une catégorie « cybersécurité industrielle ». Autre nouveauté : pour la première fois, la compétition était ouverte aux start-up européennes.
Sur les 14 présélectionnés (pour 75 candidatures) figurait ainsi une entreprise italienne : Ermes, positionné sur la protection de la navigation web. On trouvait aussi deux entreprises suisses. L’une (CYSEC) n’a pas remporté de prix avec son environnement d’exécution sécurisé ARCA Trusted OS. L’autre a connu meilleure fortune.
Son boss : Laurent Balmelli (président et directeur produit). Il a créé l’entreprise avec Ozrenko Dragic (directeur de l’ingénierie). Les deux hommes s’étaient rencontrés chez Snap, qui avait acquis la précédente entreprise de Laurent Balmelli : Strong Codes (protection du code logiciel).
Strong Network propose une plate-forme de gestion d’IDE cloud fondée sur Kubernetes. En SaaS, cloud privé ou sur site, elle crée une « bulle de sécurité » autour des outils de développement et de data science.
La start-up a levé, cette année, pour un peu plus de 5 M€, auprès du fonds d’investissement finlandais OpenOcean.
Mindflow fut l’un des premiers à rejoindre le programme d’incubation de Cyber Booster… comme Malizen, autre fournisseur finaliste du prix FIC. Son produit : un SOAR (plate-forme low code d’automatisation des opérations de sécurité). Elle est actuellement en accès anticipé.
– Cyber Investigation (sensibilisation à base d’enquêtes inspirées de vrais incidents)
– CyberSec360 (audit du risque cyber)
– Shadline (messagerie collaborative axée résilience, avec un mode crise déployé chez OVHcloud et opéré par LinkByNet)
Shadline – choisi notamment par le Clusif – fut le premier de ces produits à voir le jour. Porté à l’origine (2014) par Owaltech, devenue depuis filiale d’Erium, avec le même DG à sa tête : Arnaud Le Men.
Son produit : une sonde réseau logicielle – SaaS ou sur site – additionnée d’un système de visualisation (n.Scope) et d’un enregistreur de flux (n.Rewind). Elle analyse les couches 2 à 7 sur du matériel standard, concurrençant en particulier les fonctionnalités de monitoring des firewalls et des IDS/IPS.
Parmi ses soutiens, NANO Corp compte notamment Elaia, auprès de qui il a levé 1,6 M€. L’entreprise est membre du programme start-up d’OVHcloud et d’Intel Ignite.
Outre Ermes et CYSEC, susmentionnés, le jury – dont on trouvera la composition ici – avait présélectionné quatre start-up bretonnes :
– ANOZR WAY (réduction de l’exposition des personnes au risque numérique)
– Enthec (renseignement sur les menaces)
– GLIMPS (détection et réponse)
– Malizen (visualisation des données de cybersécurité)
Une start-up héraultaise était de la sélection : bfore.ai (analyse prédictive ; marque commerciale de Predimya). Ainsi que trois start-up franciliennes :
– CetraC (Paris ; technologie d’interconnexion de données pour l’embarqué et l’IoT)
– Dataxium (Hauts-de-Seine ; SOC)
– StrangeBee (Paris ; plate-forme de réponse aux incidents)
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