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Free échoue à faire condamner l'UFC pour diffamation

Free n’apprécie guère la critique. Et n’hésite à poursuivre pour diffamation lorsqu’un propos d’un journaliste, d’un client ou d’une association lui déplaît. En mai 2006, le FAI avait ainsi déposé plainte contre le président de l’UFC Que Choisir ? Alain Bazot, et le rédacteur en chef de son magazine. Free n’avait pas appréciée que l’association dénonce dans un communiqué « l’impossibilité[pour les abonnés]de trouver un interlocuteur pour répondre à leurs demandes légitimes »et l’attitude « incroyablement autiste » du FAI face à la multiplication des plaintes. L’association promettait alors une large offensive devant les tribunaux. Une attaque outrageante, d’une« brutalité inouïe »selon l’avocat de l’opérateur, qui valait bien une double plainte…

Mais le juge du tribunal correctionnel de Paris n’a pas estimé que le propos était diffamant. Ce vendredi, il a relaxé les deux mis en examen « au bénéfice de la bonne foi ». Selon l’AFP, l’avocat de l’association a souligné que la justice avait « retenu des éléments sérieux pour justifier les critiques formulées » contre Free. Traduction, à cette époque, l’attitude « autiste » du FAI était avérée.

Cette défaite de Free n’est qu’un épisode dans la longue lutte que se livre le FAI et l’association devant les tribunaux.

Au printemps dernier, la branche grenobloise d’UFC a rassemblé les plaintes de 21 abonnés mécontents de Free et s’est chargée de porter l’affaire devant les tribunaux. En octobre, Free a été condamné pour non respect du code de la consommation, le fournisseur d’accès devra ‘indemniser les plaignants. Le juge a en outre estimé que le FAI avait « [manqué] de considération » et s’était montré indifférent aux problèmes de ses clients. Curieusement, le FAI n’a pas poursuivi le juge pour diffamation et n’a fait aucun commentaire…

Fort de cette victoire, l’association a déposé une nouvelle série de plaintes similaires. A chaque fois, 21 abonnés tenteront de faire valoir leurs droits.

Et ce n’est pas tout. Le tribunal de grande instance de Paris a condamné fin juin Free à indemniser trois abonnés qui ont dépensé des petites fortunes en hot-line suite à des problèmes d’accès. Après avoir échoué à trouver un terrain d’entente avec leur fournisseur, les abonnés se sont donc tournés vers l’association de consommateurs qui a saisi la justice.

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