La mise en compétition a ses limites ou ses travers, parfois. On se souvient que l’Union européenne a d’abord bataillé, bec et ongles, pour imposer son programme de géolocalisation par satellite face au monopole américain, le GPS (Global positioning system) contrôlé notamment par la Défense des Etats-Unis -et pour qu’ils soient compatibles.
Et pour stimuler les fournisseurs, le programme avait prévu que les industriels (européens prioritairement, bien sûr) puissent constituer des consortiums et soient en compétition. Après des mois de discussions, deux consortiums se sont finalement affirmés: -Euraly, regroupant derrière Alcatel l’italien Finmeccanica ainsi que les espagnols AENA et HispaSat; -iNavSat, réunissant EADS, le français Thales et le britannique Inmarsat. Or les tensions qui ont agité EADS -l’enjeu étant l’équilibre entre dirigeants français ou allemands – n’ont pas manqué de traverser et polluer les discussions portant sur ce programme Galileo. Ici comme ailleurs, français et allemands se disputent l’impact que le projet aura en termes de création d’emplois. D’où la décision de la Commission de Bruxelles et de l’Agence Spatiale Européenne: elles viennent d’autoriser les deux consortiums rivaux à dialoguer pour chercher une alliance raisonnable. C’est donc chose faite. Ils leur revient désormais de remettre une proposition commune. Pour rappel, le ‘GPS européen’ est censé entrer en service en 2008 ave la mise en orbite de 30 satellites!
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